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Les fanatismes, les plus à craindre, sont ceux qui peuvent se confondre avec la tolérance…
Autrement dit, à l`image Durban II, conférence onusienne contre le racisme, qui s´est tenue du 20 avril (date anniversaire de Hitler ( ?)- au 24, ( dans laquelle, le président iranien, n´était que l`alibi d´un scénario écrit d`avance) – où l`on a vu tous les extrémismes politiques s´affronter et se boycotter mutuellement, dans un ballet de va et vient misérable de fonctionnaires aux ordres. Qui plus est, aux ordres des absents… tels les Etats-Unis et Israël. Ils n´étaient pas là, mais ils étaient l`épée de Damoclès suspendue sur toutes les têtes diplomates et médiatiques. Avec pour résultat, un document final adopté dans un texte : « où figure tout ce que les pays occidentaux souhaitaient, même si ce n´est pas parfait… » (Déclaration Bernard Kouchner.)
En effet, ici, le voile a caché ce que les occidentaux refusaient de voir… toutes les réalités gênantes du racisme incarné par Israël, furent éliminées, en particulier les mentions de son nom, et même sa récente offensive barbare contre Gaza ! Celui-ci, d`ailleurs, même les délégations islamiques et arabes l`ont rayé du document… Ceci, avec « la diffamation des religions » considérés comme « ligne rouge » par les pays occidentaux. Cependant que la référence à l`Holocauste Juif par les nazis est soulignée avec l`obligation pour le monde de ne jamais l`oublier… Par contre, ce même monde, devra devenir amnésique face au processus d’épuration ethnique du peuple palestinien et du vol de ses terres, en ayant la liberté d`insulter l`Islam sans autre forme de procès, sinon celle de la « tolérance »…
C´est cette forme de tolérance qui a placé une femme musulmane voilée à
***Ainsi en est- il pour Obama, son premier pas pour soigner la blessure, ne sera pas celui de la blessure provoquée par les agressions bushiennes, mais pour élargir la déchirure intégriste islamique entre voilées et non voilées.
Certes, dans un premier temps, la nouvelle de la nomination d´une femme musulmane voilée à
***Ceci dit, il n´est pas question dans mon commentaire, de gâcher la joie de mes sœurs et frères en Islam, ni de sous-estimer la personnalité de Dalia Mugahed (Mujahed en arabe classique et dialectal), encore moins de mettre en doute la volonté, sans doute, sincère de Barack Obama de « changer l`Amérique » – en commençant par désavouer la théorie funeste du « clash des civilisations, de Samuel P. Huntington, qui fut l`un des maîtres à penser de Bush. Or, là où le doute surgit, c´est lorsque pour nous faire comprendre l`essence de « son changement » il choisit une egypto-américaine, en hijab, pour représenter tous les musulmans américains ! Il est vrai, qu`elle est n´est simplement que membre du Conseil Consultatif des religions (Faith Based Committee) composé de 25 autres membres de confessions différentes...
***Maintenant, voyons de près qui est Dalia Mugahed… Contrairement aux articles dithyrambiques sur l`exceptionnalité du personnage, c´est une jeune femme musulmane ordinaire, bûcheuse, active, nantie de diplômes universitaires, qui comme tant d´autres arabes américains, hommes et femmes, aussi bien formés, sinon plus qu´elle, n`ont pas cessé de lutter dans leurs écrits, ou par la parole, au travers des manifestations, contre les stéréotypes racistes étasuniens à l`égard du monde arabe et musulman. Directrice de la section des études islamiques à l`Institut Gallup, elle est co-auteur avec le très cèlèbre professeur John Esposito (voir Wikipedia) du livre composé d´ enquêtes et de sondages d`opinion des musulmans dans le monde, intitulé : " Qui parle au nom de l'Islam? » lequel, comme il est de coutume dans ce pays, quand il s`agit de recherches académiques, eut de larges extraits publiés par
***Par conséquent, il fallait nommer quelqu´un pour représenter les musulmans, et ils sont tombés sur elle. Elle doit remplir certaines conditions qui leur conviennent. Étant d´origine égyptienne, sa participation au conseil d’état américain était prévisible vu le budget alloué à son pays, tenu de maintenir de bonnes relations avec Israël. Tout comme cela l`a été pour Emmanuel Rahm, cet ancien officier des services israéliens, devenu secrétaire général de
***Pour le moment, ce qui saute aux yeux, est que le premier pas pour soigner la blessure, ne sera pas celui de la blessure provoquée par les agressions bushiennes. À l´image de la question des tortures, des tortionnaires impunis, et les banksters repêchés, une femme voilée à
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