" We came, we saw, he died!", se réjouissant sans pudeur de la boucherie de l’assassinat de Kadhafi, voilà qu' à son tour, Hillary
Clinton est morte politiquement et moralement.
J’ai assisté en direct à la victoire du
tueur des rêves d’impératrice de l’empire étasunien, d’une des femmes
politiques, les plus controversées et haïes
par tous les aspirants démocrates à la Maison Blanche, infligeant à son
parti le plus cuisant échec de l’histoire électorale américaine. Camouflet d’ autant plus magistral que
les démocrates ont sabordé la
campagne de Bernie Sanders pour qu’Hillary Clinton soit investie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire,
je ne me réjouis pas de sa défaite, car
elle a été un tout aussi mauvais casting
des démocrates, que Trump pour les républicains.
C’est donc, une bonne
nouvelle que H.R.Clinton ait perdu, mais c’est aussi une mauvaise nouvelle que
Trump ait gagné.
Mais quelle émotion! Je n'oublierai jamais cette folle soirée! Il y a ainsi des dates extraordinaires qui restent à jamais gravées dans notre mémoire ... En effet, qui aurait cru que Hillary Clinton,
avec sa redoutable machine électorale démocrate, son sérail de l' establishment et ses appuis ploutocratiques,
allait se fracasser contre un milliardaire flashy, xénophobe, raciste, au champ lexical limité en mots, mais infini
en outrances et vulgarités ?! Mais la colère des anti-Clinton, l’a emportée sur la
peur des anti -Trump. Leur
duel frisait la tragédie grecque, où comme disait Solon le poète
athénien* « souvent les peuples imprudents se trouvent tout à coup dominés
par des usurpateurs ». A l'image de Hillary
Clinton, G.W.Bush et Donald Trump, qui, nés de la division d’un peuple américain ayant
perdu ses points de repères, n'ont plus comme comme arguments de pouvoir, que des mots qui divisent, soustraient et dressent à la soumission, comme immigration, étrangers, exclusion, race, genre, guerres, terroristes, Islam, Islamisme, musulmans, arabes armes, murs.
Pour toutes ces raisons, que l’issue des élections américaines, est un problème qui nous intéresse toutes et tous. Et maintenant, voilà le gagnant, Donald Trump à contre-courant de tous les pronostics nationaux et étrangers !
Média mainstream, sondages et politologues dans tous leurs états.
Les voilà tous mortifiés, abasourdis face à la victoire en
guise de pied-de-nez de l’homme
burlesque qui parle avec les mains et manient ses doigts comme un jeu de marionnettes
survoltées ! Trump, le milliardaire
excentrique, au discours « politiquement incorrect » traité de « voyou » et de
« démagogue » par les grands médias qui le détestent , deviendra le 45e
président de l’Amérique.
de son fortuné gendre et de ses belle-filles juifs du « star-system » financier et banquier de New-York, avec en plus le Congrès à sa merci, Donald Trump semble ne craindre personne… pas même le sionisme militant de l’APAIC. Car, il persiste et signe ses liens avec des extrémistes de droite, à l’exemple de l'ancien dirigeant du Ku Klux Klan, David Duke ( raciste et anti-juif, mais résolument pro-Palestinien et arabe) qui lui a officiellement apporté son soutien http://davidduke.com/ . et que Trump a renié par la suite, sur les conseils de son gendre Jared Kushner… Mais il concède toute sa confiance à Steve Bannon ex patron du site d’extrême droite http://www.breitbart.com/ ( pro-sioniste, et farouchement islamophobe) - pour l’accompagner comme haut conseiller chargé de la stratégie, lorsqu’il entrera à la Maison Blanche le 20 janvier. De quoi inquiéter encore plus les musulmans américains, les Palestiniens et le monde arabo-musulman en général. Israël quant à lui, exulte, en profitant pour construire plus de logements à ses colons, pendant que ses agents font le compte des juifs dans l'entourage de.président-élu.
de son fortuné gendre et de ses belle-filles juifs du « star-system » financier et banquier de New-York, avec en plus le Congrès à sa merci, Donald Trump semble ne craindre personne… pas même le sionisme militant de l’APAIC. Car, il persiste et signe ses liens avec des extrémistes de droite, à l’exemple de l'ancien dirigeant du Ku Klux Klan, David Duke ( raciste et anti-juif, mais résolument pro-Palestinien et arabe) qui lui a officiellement apporté son soutien http://davidduke.com/ . et que Trump a renié par la suite, sur les conseils de son gendre Jared Kushner… Mais il concède toute sa confiance à Steve Bannon ex patron du site d’extrême droite http://www.breitbart.com/ ( pro-sioniste, et farouchement islamophobe) - pour l’accompagner comme haut conseiller chargé de la stratégie, lorsqu’il entrera à la Maison Blanche le 20 janvier. De quoi inquiéter encore plus les musulmans américains, les Palestiniens et le monde arabo-musulman en général. Israël quant à lui, exulte, en profitant pour construire plus de logements à ses colons, pendant que ses agents font le compte des juifs dans l'entourage de.président-élu.
Trump ou la trompette du Jugement dernier de la globalisation
Paradoxe d’un homme gâté par la vie, faisant partie du 1% de l’oligarchie des milliardairesains,
qui apparaît comme un « révolutionnaire » avec une cause : celle des pauvres contre les riches
et du redressement de l’Amérique.Son désir de changement commence par la
renaissance – de- la – nation. Un nationalisme décomplexé, misant d’abord et avant tout sur
le bien-être de sa nation, plutôt que l’engagement impérialiste des interventions militaires à
l’étranger, ( voilà qui nous rassure !!)
- Retrait du Traité Trans-Pacifique: « pour ramener les emplois et l’industrie sur le sol américain ».
-
Ethique : il interdira aux membres de son administration de travailler
dans le lobbying les cinq années qui suivront leur départ du gouvernement. Et
renonce à son salaire de Président.
La contruction d'un mur pour séparer le Mexique des
Etats-Unis. La fin de l'Obamacare et
Le désaveu de la lutte contre le réchauffement climatique. Rétablissement de la torture. Se saisir de facto du pétrole irakien et syrien. Expulsion des 11 millions d'immigrants clandestins, ou encore la fin du programme d'accueil des réfugiés syriens. Revenir sur le droit du sol, qui permet à une personne née aux Etats-Unis d’obtenir la nationalité américaine.
Le désaveu de la lutte contre le réchauffement climatique. Rétablissement de la torture. Se saisir de facto du pétrole irakien et syrien. Expulsion des 11 millions d'immigrants clandestins, ou encore la fin du programme d'accueil des réfugiés syriens. Revenir sur le droit du sol, qui permet à une personne née aux Etats-Unis d’obtenir la nationalité américaine.
Et
pour finir, le « must » de tout politicien occidental sans idées, ni culture, il surfe sur l’Islam
pour flatter les racistes parmi ses votants, en pointant de son doigt
maniaque, les musulmans dont il promet d’interdire l’entrée sur le territoire
américain ! En conséquence, le discours
islamophobe de Donald Trump a déchainé des menaces contre les musulmans, notamment à Los Angeles,
tel cet extrait de la lettre envoyée fin
novembre 2016 à plusieurs mosquées de Californie : « Donald Trump
va vous faire à vous, musulmans, ce que Hitler a fait aux juifs".
Et pour une fois, enfin les pays musulmans ont réagit fortement …
En effet, une enseigne de magasins basée dans le Golfe a stoppé la vente des produits de la marque détenue par Donald Trump. Puis immédiatement, toutes les boutiques de décoration d'intérieur « Lifestyle » (gérées par sa fille Ivanka), basées à Dubaï, ont retiré de la vente leurs produits, ainsi que celles qui se trouvent au Pakistan, en Afrique, en Indonésie, en Turquie, au Qatar, et même l’Azerbaïdjan. Tout cela, avec le « Qatar Airways » disposant de locaux dans la Trump World Tower, le gratte-ciel de 58 étages situé à New York. Et un immeuble résidentiel en cours de construction à son nom, à Istanbul. Enfin, un Trump Hôtel a vu le jour en Azerbaïdjan, et un autre devrait suivre en Indonésie. Autant de liens financiers qui ont fait reculer Donald Trump, qui désormais ne parle que de contrôles stricts de musulmans en provenance de pays où « l’islamisme est en activité », sans préciser lesquels…
Cependant que la rébellion de la Californie, se précise bel et bien…
Un autre casse-tête se profile pour l’incendiaire président- élu, à travers le « Mouvement Yes California » qui soutient l’idée d’un #Calexit Independance Referendum en 2019. . http://www.yescalifornia.org/ Le défi est à la mesure de la Californie considérée comme la sixième puissance économique du monde, plus puissante sur le plan économique que la France et plus peuplée que la Pologne. Cet état rivalise avec les grands pays, et pas seulement avec les 49 autres états américains que beaucoup de Californiens ont l’impression de « subventionner ». Mais ce n’est pas là le principal objet du référendum : il s'agit du droit à l'autodétermination et de la notion d'association volontaire, deux éléments du droit constitutionnel américain et du droit international.
Quand à la Palestine et le monde arabe en général, c’est un dossier que Donald Trump a décidé de confier à l’époux de sa fille chérie Ivanka. En l’occurrence Jared Kushner, 35 ans, brillant homme d’affaires, issu de la caste milliardaire des juifs orthodoxes de New York, est de fait, celui qui « murmure » à l’oreille du président-élu.
Récemment, Donald Trump aurait dit de lui : « Honnêtement Jared est une personne brillante qui a réussit dans l’immobilier. Mais en fait je pense qu'il aime la politique plus qu'il n’aime l'immobilier. Et il est très bon dans la politique. "
La boucle est bouclée, l’homme fort de la Maison Blanche, ce sera Jared Kushner. Il l’a déjà prouvé en purgeant l’équipe de transition de ses plus marquantes personnalités. Les palestiniens devraient faire avec, en sachant que Donald Trump rêve de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, à savoir une paix durable entre deux états, deux peuples souverains : La Palestine et Israël. qu’il a d’ores et déjà confiée à son gendre.
Il faut compter aussi, avec James Mattis nommé Secrétaire à la Défense.
Admiré et écouté par le président-élu, cet ancien général
de la marine (66ans) surnommé le « moine soldat » à cause de son persévérant célibat, ou « Chien
fou » pour son audace guerrière [Wiki] – est un homme calme, pondéré, cultivé et grand lecteur
(complétant parfaitement Trump
qui n’aime pas lire, ni des livres, ni de gros dossiers, préférant des
résumés !). Mattis est connu pour soutenir un modèle de solution à deux
états pour la paix israélo-palestinienne, et favoriser les liens avec les
alliés traditionnels de l’Amérique, comme la Jordanie, L’Arabie Saoudite, les
Emirats Arabes. On l'aura compris, le général est rétif à l’alignement avec la Russie proche de l’Iran. Mais les
juifs sionistes proches du président-élu, en désaccord avec sa nomination, on
ressorti d’anciennes déclarations du général, dans lesquelles, il aurait
déclaré : « que la situation actuelle en Israël est insoutenable. Les colonies nuisent aux
perspectives de paix et pourraient théoriquement conduire à une situation
semblable à l’apartheid en Cisjordanie ».
Attendons la suite, pour voir comment le président-élu va gérer cette levée de boucliers sionistes contre James Mattis. Dans mon précédent article, j’ai qualifié l’affrontement de HRClinton avec D.Trump, de « joker menteur ». Je n’étais pas loin de la vérité. Car, c’est lui qui l’a menée là où il voulait, avec ses attaques outrancières, son bagout brutal et sans tabou. La candidate démocrate vaincue, a été contrainte de parler plus de son rival, que de son programme. Ce qui est sûr, est que feuilleton « Trump Story » à la Maison Blanche, promet d’être haletant, et plein de rebondissements. Ne perdons pas l'espoir en des jours meilleurs pour la paix; pour croire, comme le plus célèbre des prisonniers des Etats-Unis,
Mumia Abu-Jamal [Wiki] :
“ If Trump is the price we have to pay to defeat Clintonian neoliberalism – so be it.”
(Si Trump est le prix à payer pour vaincre le néolibéralisme Clintonien, alors ainsi soit-il.)