dimanche, juillet 30, 2006

COMMENT LIRE LES NEWS

Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à
l'esprit lorsqu'il regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.

Règle numéro 1 : Au Proche Orient, ce sont toujours les arabes qui
attaquent les premiers et c'est toujours Israël qui se défend.

cela s'appelle des représailles..

Règle numéro 2 : Les arabes, Palestiniens ou Libanais n'ont pas le
droit de tuer des civils de l'autre camp. Cela s'appelle du terrorisme.

Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes.
Cela s'appelle de la légitime défense.

Règle numéro 4 : Quand Israël tue beaucoup trop de civils, les
puissances occidentales l'appellent à la retenue.

Cela s'appelle la réaction de la communauté internationale.

Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les libanais n'ont pas le
droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est
très limité et ne dépassent pas trois soldats.

Règle numéro 6 : Les israéliens ont le droit d'enlever autant de
palestiniens qu'ils le souhaitent (environ 10000 prisonniers à ce jour
dont près de 300 enfants). Il n'y a aucune limite et n'ont besoin
d'apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées.

suffit juste de dire le mot magique TERRORISTE.

Règle numéro 7 : Quand vous dites "Hezbollah", il faut toujours
rajouter l'expression « soutenu par la Syrie et l'Iran ».

Règle numéro 8 : Quand vous dites "Israël", Il ne faut surtout pas
rajouter après : « soutenu par les Etats-Unis, la France et l'Europe »,
car on pourrait croire qu'il s'agit d'un conflit déséquilibré.

Règle numéro 9 : Ne jamais parler de "Territoires occupés ", ni de
résolutions de l'ONU, ni de violations du droit international, ni des
conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et
l'auditeur de France Info.

Règle numéro 10 : Les israéliens parlent mieux le français que les
arabes. C'est ce qui explique qu'on leur donne, ainsi qu'à leurs
partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous
expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s'appelle de la
neutralité journalistique.


Règle numéro 11 : Si vous n'êtes pas d'accord avec ses règles ou si
vous trouvez qu'elles favorisent une partie dans le conflit contre une
autre, c'est que vous êtes un dangereux antisémite.

samedi, juillet 29, 2006

CE QUE CNN, TF1 & Cie, ne vous montreront jamais!

ET PALESTINE!

LA VUE DES IMAGES DANS LE LIEN SUIVANT PEUVENT CHOQUER LES PERSONNES SENSIBLES... VÉRITÉ OBLIGE AU NOM DES PEUPLES SAUVAGEMENT MASSACRÉS!


Lien des photos : www.fromisraeltolebanon.info

vendredi, juillet 28, 2006

"REBONDS" : un article à lire et à méditer...

Rebonds
L'opposition entre rhétorique occidentale et dialectique orientale est au coeur du conflit entre Israël et le Hezbollah.

L'inversion des discours
Par Percy KEMP
QUOTIDIEN : Vendredi 21 juillet 2006 - 06:00
Percy Kemp écrivain. Dernier ouvrage paru : Et le coucou, dans l'arbre, se rit de l'époux, Albin Michel.

Quelle que soit l'issue du bras de fer qui s'est engagé en ce mois de juillet entre Israël et le Hezbollah libanais, il apparaît d'ores et déjà que quelque chose a changé qui devrait nous affecter sur la durée.

Ce n'est pas tant qu'on a pu voir pour la première fois des Arabes tenir tête à l'armée israélienne, suggérant qu'un certain changement serait intervenu dans l'équilibre usuel des forces. C'est plutôt sur le plan épistémologique qu'un véritable changement est en train de s'opérer, et son évidence m'est apparue alors que je regardais les prestations télévisées des deux principaux protagonistes, le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et le secrétaire général du Hezbollah, le cheikh Hassan Nasrallah.

Ce lundi 17 juillet à la télé, j'ai en effet vu un homme au menton glabre et portant costume et cravate (un homme qui me ressemble, en quelque sorte), perdre ses nerfs devant la Knesset, lancer des anathèmes à la volée, menacer ses ennemis d'une guerre à outrance, user de tous les artifices de la rhétorique, et en appeler aux instincts les plus primaires de ses électeurs.


La veille, j'avais vu son adversaire, un barbu enturbanné (un homme qui ne me ressemble donc guère), user d'un langage savamment dosé, jongler avec des mots bien pesés sans jamais le ton hausser, appeler les choses par leur nom, manier la dialectique comme s'il venait à l'instant de refermer le Gorgias de Platon, et conseiller à ses ennemis de faire taire leurs émotions pour n'écouter que leur seule raison.


D'un mot, j'ai vu un dirigeant israélien se comporter comme on imaginerait qu'un raïs arabe pourrait se comporter en pareille circonstance, et un chef de milice arabe se conduire comme un dirigeant occidental devrait se conduire, quelles que soient les circonstances. Peu après, et toujours à la télé (quoiqu'ils ne pensaient pas y être), j'ai vu le président des Etats-Unis et le Premier ministre du Royaume-Uni échanger, à propos du Liban, des propos d'une vulgarité telle que je frissonne à l'idée que ces deux apprentis sorciers président à nos destinées.

C'est dire que le glissement, de la dialectique vers la rhétorique, que j'évoque ici ne concerne pas le seul Etat d'Israël : il touche l'Occident dans sa totalité. Or, comme disait Socrate, la rhétorique a cette particularité, par rapport à la dialectique, qu'elle ne peut être efficace qu'à condition que le public soit ignorant des faits. La rhétorique, les dictateurs et potentats arabes en usent jour après jour pour se maintenir au pouvoir. Et ne voilà-t-il pas que nos propres dirigeants leur emboîtent le pas.

Car c'est la rhétorique qui a permis au président Bush d'asseoir son pouvoir en envahissant l'Afghanistan dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, laissant les citoyens américains dans l'ignorance des rapports incestueux entretenus jusqu'en 1990 par leur gouvernement avec Ben Laden et les islamistes afghans.

C'est la rhétorique qui a permis l'invasion et l'occupation de l'Irak par les Anglo-Américains pour cause de péril mondial imminent, le public étant laissé dans l'ignorance de la paucité du programme irakien des armes de destruction massive.

C'est la rhétorique qui permet de même à nos dirigeants de transformer aujourd'hui nos sociétés libérales en sociétés sécuritaires sous prétexte de combattre un terrorisme qu'ils savent pertinemment ne pas pouvoir ­ ni même vouloir ­ éradiquer. Inversement, c'est la rhétorique que l'ancien gouvernement espagnol de centre droit avait tenté d'utiliser à son profit suite aux attentats islamistes de Madrid (rhétorique qui voulait que ces attentats-là aient été perpétrés par ETA), avant que l'opinion publique espagnole ne déjouât ses plans parce qu'elle n'était plus dans l'ignorance des faits.

C'est aussi la rhétorique qui attire à présent Israël dans l'engrenage libanais.

Car, de deux choses l'une : ou bien le gouvernement israélien était parfaitement conscient des capacités considérables de rétorsion du Hezbollah et a sciemment laissé ses citoyens dans l'ignorance des faits, ou bien il ignorait presque tout du Hezbollah et il s'est fourvoyé au Liban, pensant que ce serait une promenade de santé. Dans les deux cas, il y a césure : césure entre gouvernants et gouvernés d'une part, césure entre l'appareil d'Etat et la réalité de l'autre.

C'est là qu'on se rend compte que, pour utiles qu'elles soient sur le plan oratoire, des notions rhétoriques telles que «terroristes» et «axe du mal» sont spécieuses sur le plan épistémologique et néfastes sur le plan opérationnel. Or, étonnamment, de tels effets de rhétorique, qui enflamment les esprits et engourdissent les cerveaux, attisent les passions et endorment les consciences, on en trouve peu ou prou dans le discours du secrétaire général du Hezbollah depuis le début de ce conflit.

Nasrallah dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit, sans imprécations ni chichis, sans triomphalisme ni apitoiement sur soi. Dialectique, son discours s'adresse avant tout à la raison de son interlocuteur. Certes, il ne s'agit sans doute là que d'un stratagème politique qui ferait du cheikh Nasrallah l'équivalent oriental de notre Ulysse aux mille ruses. Et certes, pour être en quelque sorte raisonnable, Nasrallah n'en demeure pas moins impitoyable. Impitoyable, et inexcusable aussi, puisqu'il choisit de répondre à une injustice par une autre injustice. Cela étant, son attitude a au moins cela qu'elle se fonde, tout mollah qu'il soit, sur une recherche rigoureuse de la vérité et un exposé rationnel des faits.

Quoi qu'il nous en coûte, il nous faut donc concéder que l'exigence de vérité, qui avait été au fondement de notre civilisation depuis Copernic et Galilée, est en train de changer de côté. Et la question se pose de savoir pourquoi. La réponse à cette question réside probablement dans le triomphalisme et la suffisance dans lesquels nous nous complaisons depuis notre victoire sur le bloc soviétique. Car seuls les faibles ressentent le besoin réel de coller à la vérité ­ vérité dont ils ont besoin afin d'agir au mieux de leurs intérêts ­, alors que les forts estiment pouvoir s'en remettre à leur seule puissance, et à leur bonne étoile.

La question se pose aussi de savoir pourquoi nous tournons le dos à la rigueur dialectique, qui était notre marque de fabrique, pour nous laisser séduire par les effets rhétoriques. La réponse à cette question-là est sans doute à chercher dans le glissement intervenu dans nos démocraties libérales, lesquelles, ayant vaincu les démocraties populaires, se muent à présent en démocraties populistes où la dialectique n'a plus sa place. Dans une démocratie populiste, où un lien direct s'établit entre le leader et la masse qui court-circuite les élites, où la sécurité est la panacée et la peur le meilleur des fonds de commerce, c'est la rhétorique qui est la discipline reine. Et la rhétorique, on le sait, finit toujours par faire le lit de la démagogie.

Alors que nous nous retrouvons, en Occident, en danger de démagogie, c'est paradoxalement en Orient qu'il nous faut peut-être aller chercher les prémices d'un discours qui serait véritablement dialectique. A croire qu'au moment même où nous nous détournons de notre héritage hellénique ce serait à des descendants asiatiques des Troyens qu'échoirait la mission de nous rappeler qu'il fut un temps où la rigueur socratique comptait pour nous.
Il y a de cela un quart de siècle, Michel Foucault en offusquait plus d'un en faisant l'apologie de la révolution islamique iranienne. Les bien-pensants, toutes tendances confondues, ne se privèrent alors pas de tirer sur lui à boulets rouges et en toute bonne conscience.

J'avoue ne pas avoir le centième du savoir et du talent de Foucault, et je suis loin d'avoir sa notoriété. J'ose espérer que mes détracteurs s'en rappelleront. Lorsqu'ils m'enverront leur volée de coups, je prie qu'ils le fassent équitablement : au prorata.

samedi, juillet 22, 2006

MESSAGE D'ARTISTES ASSIÉGÉS AU LIBAN








Beyrouth le 21 juillet 2006
Nous allons bien, et vous?

Merci à tous ceux qui nous ont envoyé des messages de fraternité, des pensées, des expressions touchantes ou véhémentes de leur solidarité.
Que dire quand les mots sont kidnappés et ne servent plus la pensée mais la force?

Que dire quand les tribuns, les nôtres, les vôtres, les autres, s'approprient le langage pour marchander le prix de la guerre et de la paix à des tarifs prohibitifs?

Que dire quand le pape et la chancelière allemande s'achètent une bonne conscience avec un culot sans retenue?

Que dire quand la France a peur d'être juste pour ne pas être taxée d'"antisémitisme"?

Que dire quand les Etats arabes mendient les "bons points" auprès de l'Occident et jouent "les animaux malades de la peste" en criant "haro" sur le baudet chiite?

Que dire quand les centaines de civils massacrés par l'armée israélienne et les dizaines de milliers de familles de réfugiés dont les villages ont été rasés, les quartiers résidentiels pilonnés, deviennent pour les (ir)responsables Arabes les victimes (sic) d'un complot syro-iranien?

Que dire quand la Syrie et l'Iran deviennent cyniquement les négociateurs d'une paix dont ils espèrent tirer profit?

Que dire quand la tragédie d'une population livrée à une armée surpuissante, criminelle, dotée d'une puissance de destruction massive colossale et libérée de toute restriction éthique, est traitée dans le langage officiel et médiatique de "crise du Proche-Orient"???

Voici des bribes d'informations, des balbutiements hébétés, des cris modérés par la pudeur:

1 – la "vidange" du Liban-Sud
L'armée israélienne est en train d'effectuer la "vidange du Liban-Sud", cette zone occupée par Israël en 1982 et évacuée en 2000 est destinée à devenir dans les tractations prochaines, une des cartes à jouer dans les négociations qui se préparent.

Méthode: terroriser la population et les obliger à partir par tous les moyens: les lâchers de tracts par les avions étant devenus désuets, les israéliens téléphonent directement aux habitants à leur domicile, leur intiment l'ordre de fuir les bombardements + bombardements effectifs de plus en plus effrayants et, comme cela commence à se savoir, avec un arsenal prohibé (gaz toxiques, fragmentation, clusterbombs…) + tout récemment utilisation des mégabombes de 3 tonnes qui réduisent en quelques secondes un village entier à néant.

L'exode (épisode devenu banal dans les guerres modernes) s'effectue sur des routes sporadiquement bombardées, des itinéraires de plus en plus compliqués par la destruction des ponts et des voies principales + canonnage des camions de ravitaillement

Résultats escomptés: faire peser sur la population libanaise tout le poids de bientôt un million de réfugiés (un peu moins que le tiers de la population totale du Liban) sans logements, sans revenus, au ravitaillement aléatoire en eau, en nourriture, en médicaments et en produits sanitaires, sans compter les blessés, les mutilés, les orphelins, les malades, les traumatisés… dans l'espoir de susciter les rancoeurs et les colères contre le hezbollah et surtout de déclencher une guerre civile (larvée) entre sunnites et chiites, musulmans et chrétiens…

2 - le "scandale" libanais
Un pays comme le Liban, en temps de paix, est un "scandale" intolérable qui contredit et dénonce, du simple fait qu'il existe, tous les autres régimes politiques du Proche-Orient, et principalement son voisin israélien, qui partage avec lui (ou lui dispute) le rôle de représentant de la "civilisation occidentale", mais d'une façon radicalement opposée.

Voici un extrait d'un article écrit en 2001, que la Revue "Autrement" (diffusée par les Editions du Seuil) a refusé de publier dans son numéro spécial sur Beyrouth (No 127 – septembre 2001) sans doute parce qu'il dénonçait la complicité objective des Etats arabes et d'Israël dans le projet de destruction de l'exemple libanais:

"…
Depuis l’éviction du Mandat français, Beyrouth est devenue le lieu focal des résistances locales et régionales, le seul espace arabe où les causes démocratiques, libertaires, nationales ou sociales, peuvent s’exprimer et donner au monde les images transmissibles d’une humanité réfractaire.

L’ambiguïté et la contradiction sont au rendez-vous, certes, mais l’enjeu est beaucoup plus important que le politique, il est culturel. Plus qu’une capitale (économique ou politique), Beyrouth est une Cité, un lieu de convergence et d’expression, un lieu de théâtralisation des utopies, capable de générer le tissu social vivant dont la société civile a besoin.

Assiégée en 1982 par l’armée de Sharon, la résistance de Beyrouth a admirablement illustré l’infériorité de la puissance militaire face à l’énergie d’une population qui s’identifie à sa ville. Trahie par les chefs et devenue objet de tractations et de marchandages, Beyrouth fut livrée à l’ennemi…… Quelques semaines plus tard, la paix israélienne s’abattait sur Beyrouth. Les 1400 victimes de Sabra et Chatila accédaient à la célébrité, ensevelies avec tous les honneurs médiatiques dus à leur nombre, prodigués hâtivement par un monde à la mémoire courte……"

3 – APPEL AUX ESPRITS LIBRES SI VOUS CROYEZ A LA COMMUNION DES ESPRITS,

PENSEZ AVEC NOUS, IMAGINEZ AVEC NOUS, PROCLAMEZ AVEC NOUS,

L'INTERNATIONALE DE L'HOMME, LE DROIT DE CHAQUE HOMME D'ETRE POUR TOUS

LES AUTRES HOMMES L'EXPRESSION INTEGRALE DE L'HUMANITE ENTIERE
LIBEREZ

L'ESPRIT CONCRETEMENT: LIBEREZ L'EUROPE DE LA CHAPE DE L' "ANTISEMITISME",

FAITES
APPEL AUX NOMBREUX JUIFS QUI REFUSENT DE PROJETER LEUR IDENTITE SUR LES ATROCITES COMMISES PAR ISRAEL NE PERMETTEZ PAS QUE LES ENFANTS D'ISRAEL GRANDISSENT DANS LA HAINE, L'HYSTERIE ETHNOCENTRISTE ET LA MISERE ETHIQUE ET ESTHETIQUE DES ARMES ET DE LA GLORIOLE MILITAIRE (cf le document photographique- petites filles israeliennes écrivant des "messages d'amitié" sur des fusées aux enfants du Liban! ... MESSAGES MORTELLEMENT REÇUS PAR CES CADAVRES D'ENFANTS LIBANAIS! ... )
NE PERMETTE
Z PAS QUE LES ENFANTS DE PALESTINE ET DU LIBAN GRANDISSENT DANS LE DESIR DE REVANCHE, DE VENGEANCE, ET LE DESIR DE RECUPERER PAR LA VIOLENCE LES MIETTES D'UNE DIGNITE QUI LEUR A ETE REFUSEE

AIDEZ-NOUS A EMPECHER LA BARBARIE ISRAELIENNE DE SEMER DANS NOS RANGS LES GERMES DES KAMIKAZES LIBANAIS DE LA PROCHAINE SAISON


LA PAIX EST UNE ABSTRACTION DONT LES TERMES SONT DICTES PAR LES PUISSANTS.

L'HOMME EN PAIX PAR CONTRE EST UNE REALITE VECUE PAR CEUX QUI

CHOISISSENT LIBREMENT D'ETRE EN PAIX AVEC LES AUTRES HOMMES (MEME EN PRISON, MEME SOUS LES BOMBES, MEME EN TEMPS DE GUERRE)

PRIONS ENSEMBLE (IL N'Y A PAS D'HOMME QUI NE SACHE PRIER, IL Y A TOUJOURS UNE DESTINATION POUR TOUTES LES PRIERES DES HOMMES)

POUR QUE TRIOMPHE (NON, PAS DE MOT MILITAIRE) POUR QUE VIVE ET SURVIVE L'HOMME DE L'HOMME, CELUI DE L'ECCLESIASTE ET DE PLATON, DE BOUDDHA ET DE ZARATHOUSTRA, DE SAINT JEAN ET D'IBN ARABI, DE MONTAIGNE ET DE THEODORE MONOD, DE CAMUS ET DE GANDHI…


NOUS VIVONS AUJOURD'HUI DE LA SURVIE DE LEUR ESPRIT

Roger Assaf, Issam Bou Khaled, Kamal Chayya, Rawya El Chab, Zeina Saab De Melero, Said Serhan, Fadi el Far, Tarek Atoui, Hagop Der Ghougassian, Abdo Nawar, Hanane Hajj Ali, Abder Rahman Awad, Zeinab Assaf, LINK: http://www.dawarshams.org/shams/

jeudi, juillet 20, 2006

EN ESPAGNE et DANS LE RESTE DU MONDE...


MANIFESTATIONS CONTRE LA GUERRE ET L'OCCUPATION!
POUR "LA CULTURE DE LA PAIX"
"PLUS JAMAIS ÇA!" - POUR LA PALESTINE ET LE LIBAN... AUSSI!!!

mardi, juillet 18, 2006

Appel pour arrêter l’horreur



Alors que les chefs d’Etats des pays les plus industrialisés du monde, récemment réunis à Saint-Petersbourg pour penser l’avenir du monde, se sont montrés incapables de trouver une quelconque position commune condamnant les massacres de civils libanais et palestiniens, et la destruction de leurs infrastructures, d’un peu partout en Europe et en Méditerranée affluent les appels pour sauver les sociétés palestiniennes et libanaises sous les bombardements israéliens. A signer sans attendre...

Nous, membres de l'Association culturelle euro arabe E-ARABESQUE, ensemble avec toutes les associations et les personnes signataires de cette pétition,

- exprimons notre solidarité totale et entière avec les peuples libanais et palestinien;

- appelons les femmes et les hommes libres de la planète à s'élever contre la violence que

subissent les populations civiles du Proche-Orient ainsi que la destruction ciblée des

infrastructures en Palestine et au Liban;

- exigeons d’urgence la protection des enfants libanais et palestiniens;

- agissons rapidement pour mettre fin à la guerre israélienne barbare menée contre les Libanais

et les Palestiniens;

- disons «Non» aux nouveaux seigneurs de la guerre en Israël, «Oui» à la paix juste, à la libération de tous les détenus et de tous les territoires arabes;

libération de tous les détenus et de tous les territoires arabes;

- demandons à nos gouvernements une plus ferme position face à la politique d'agression

exercée par Israël et menée avec le soutien des États-Unis.


signer la pétition:http://libangaza.free.fr/

dimanche, juillet 16, 2006

Du Liban: message de l'Association "SHAMS" (Tournesol) ...


amies et amis du théâtre,
nous vous envoyons ce message à partir de l'espace culturel TOURNESOL, lieu de travail de l'association SHAMS (Jeunesse – Théâtre – Cinéma), à Beyrouth, situé au Rond-Point Tayyouneh où se rejoignent la ville et la banlieue-sud

nous sommes vivants,
nous travaillons: notre théâtre est ouvert et un grand nombre de personnes (surtout des jeunes bien sûr) y convergent en dépit des bombardements sporadiques dont l'objectif est précisément d'isoler les quartiers et d'empêcher les communications, on s'exprime, on discute, on fait circuler les informations, on établit un modeste réseau de coordination entre les organismes sociaux et les regroupements de réfugiés du Sud ou de la banlieue (cible privilégiée des bombardements israéliens)

nous déplorons l'attitude de la France officielle et de ses insupportables médias pharisaïques (tout en sachant qu'elle ne représente pas celle de tous les Français) et nous avons besoin des témoignages de solidarité humaine qui n'ont pas cours à TF1 ou dans "le Monde"
nous regroupons des libanais de tous bords et de toutes confessions (intellectuels, artistes, travailleurs sociaux, étudiants,… chrétiens, musulmans, druzes, communistes, socialistes, croyants, athées, agnostiques…)

sans adopter les thèses idéologiques et bellicistes du hezbollah, sans accepter les répliques irresponsables des vendeurs de pétrole arabe et des milliardaires libanais, nous réclamons le droit de dénoncer les crimes impunis de l'Etat théocratique d'Israël contre les enfants, les familles, les quartiers urbains, les villages du Sud, et la complicité inexcusable de l'Europe dans le génocide palestinien et l'urbanocide libanais.

nous sommes profondément en paix et libres
nous jouissons de la vie sans casques ni cuirasses
nous n'avons pas besoin de blindés pour nous déplacer
nous n'avons pas besoin des médias internationaux pour penser
notre dignité n'est dictée ni par Damas ni par Téhéran ni par Tel Aviv ni par Washington ni par Paris ni par l'ONU.

Notre dignité est enracinée dans cette humanité bafouée, écrasée par les Wehrmachts du monde "civilisé", exclue des "droits de l'homme" jalousement réservés à ceux qui les promulguent.

Nous allons bien, et vous?
Roger Assaf, Issam Bou Khaled, Kamal Chayya, Rawya El Chab, Zeina Saab De Melero, Said Serhan, Fadi el Far, Tarek Atoui,

SHAMS =Association Coopérative Culturelle
des Jeunes du Théâtre et du Cinéma

Le mot arabe “ SHAMS ” qui signifie “ soleil ” est composé de trois lettres :
Sh , M , S , qui sont les initiales des mots arabes Shabab ( = Jeunes ),
Masrah ( = Théâtre ), Sinamâ ( = Cinéma )
mailto:<RJASSAF@cyberia.net.lb>




lundi, juillet 10, 2006

La France de Zidane: vainqueur moral de la Coupe du Monde 2006!

Jacques Chirac a fait part à Zinédine Zidane de "l'admiration et de l'affection" de tout le pays. "Vous êtes un virtuose, un génie du football mondial, vous êtes aussi un homme de cœur, d'engagement, de conviction. C'est pour cela que la France vous admire et vous aime."

Il faut applaudir la réaction des français, et du Président Chirac en accueillant chaleureusement leur équipe et particulièrement Zidane. Cette attitude de respect et d´admiration envers le Capitaine des Bleus, est partagé par de millions de supporters à travers le monde.

Sauf quelques envieux, complexés et revanchards que Zidane a éliminé de la course vers la finale de cette coupe du monde…

Je dois dire que j'avais, selon mes calculs de numérologie arabe et indoue, prédit le triomphe de l'équipe de France - (voir mes articles avant chaque partie des français). Ma méthode s'est rarement trompée dans ce genre de prévisions. Mais il faut croire que la malhonnêteté diabolique et le "mauvais oeil" des envieux sont plus forts que
le destin ...


Z
idane à jamais LE PLUS GRAND… malgré (ou pour) son (désormais historique!) coup de "tête têtue et fière" faisant tomber à ses pieds, le voyou Materazzi qui le harcelait avec des insultes de cabaretier.

Je n’excuse pas la violence, mais il y a des limites à la résistance nerveuse face au harcèlement. Chacun sait, ou a deviné que le Materazzi a été l’exécuteur d’un complot ourdi contre Zidane pour l’éliminer à n’importe quel prix! Connaissant bien son caractère, ils l’ont touché là où ça le blesse: l’honneur de ses racines. L’ équipe italienne n’avait pas cessé de le provoquer, jouant la casse contre ses compagnons, et l’encerclant avec leurs coups bas, et leurs insultes.

Ils ont joué comme des “ripoux” employant des méthodes à l’italienne : tricherie, casse et insultes de bas-fonds.

La preuve en est que si en général les partenaires courent toujours vers l'agresseur et lui demandent des comptes, cela n'a pas été le cas, considérant sans doute que la mission avait été accomplie par un des leurs . Cela dit pour ceux qui ont bien regardé le match, Zidane en a bavé pendant toute la partie à en croire le visage fermé qu'il a arboré ,et qu'une dernière goutte a fait déborder le vase....

Par ailleurs ,d'après des journalistes anglais Materazzi aurait traité Zidane de terroriste et l'info aurait été reprise par Euronews ?????

Je ne le crois pas. C’est plûtot comme l’aurait rapporté un journal italien une insulte plus grave dans le genre :
“fils de …” avec des mots racistes et crapuleux. C’est seulement ainsi que la réaction brutale de Zidane peut se comprendre.

Bien sûr, maintenant c’est facile de philosopher sur la violence, et le devoir de contrôler ses nerfs quand on est un une star comme Zidane. L’essentiel est que l’ arbitre n’aurait jamais dû l’expulser sans l’écouter. D’autant plus que le pleutre de Materazzi, s’est levé promptement et a continué normalement la partie.

À la rigueur, l’expulsion aurait été plus juste, voire logique, si l’arbitre avait sanctioné Zidane ainsi que le provocateur italien.


Hélas il semble que même les arbitres (l’ argentin et l’espagnol) ont fait chorus avec l’équipe italienne contre les français, qui non seulement jouaient mieux que leurs adversaires, mais en plus avec Zidane le mage des penalties, il n’y avait aucune chance pour les italiens.

Maintenant La FIFA ,en annonçant ce matin qu'elle avait désigné Zidane comme meilleur joueur de la Coupe du Monde , a implicitement effacé le carton rouge subi. Bravo à la FIFA, elle a peut-être reconnu que Zidane provoqué a été la victime expiatoire de l'arbitrage vidéo absolument rejeté par la FIFA et ainsi désavoué les arbitres qui ont pris cette décision...

Quant à la commission de discipline… Pour être crédible, elle devrait mener une enquête sérieuse sur ce qui été veritablement dit par la bouche répugnante de Materazzi. Beaucoup de ses camarades d’ équipe sont déjà accusés de fraudes et d’autres malversations, par la justice de leur propre pays. Alors, une coupe “sale” de plus ou de moins, ne va sûrement pas leur faire monter plus de rouge au front…

Il n’en reste pas moins que si l'on admire et aime les grands joueurs italiens qui donné au foot-ball ses plus pages de l'histoire du foot-ball, cette fois, la Coupe du Monde a été gagnée par la pire Italie.

jeudi, juillet 06, 2006

Don Kerdouci, le boss fatigué...


D'abord ceci... Et maintenant : "un oeil sur "l'autre"...
tu sais qui ? le (les) grand ripoux!

Pour tes employés ... c´était juste un canular!

¡Bravo Chloé!

Je ne sais plus qui a dit " La riposte à l'angoisse est la communion, la communauté, l'amour, la participation, la poésie, la bonne humeur." Chloé, ma jolie fleur née à Cuernavaca, épanouie à Paris, tu as su relever tous les défis, maintenant l'avenir t'appartient! Nous sommes tous très fiers de toi. Les Azteques et les Gaulois sont tes ancêtres, ton viatique se puise dans la philosophie orientalo-chinoise de ta maman, et la culture at-large de ta seconde maraine "arabo-berbère" - ainsi, es-tu, une des plus belles Alliances entre les civilisations du monde...

samedi, juillet 01, 2006

Le Roi Zidane!


Grâce à la magique passe de Zidane, Thierry-Henri a marqué le but de la victoire de la France sur le Brésil.
D'ores et déjà, la finale du Mondial, se jouera entre la France et l'Italie... Comme je l'ai déjà écrit: encore une fois, la France devra aux "basanés" ses lauriers sportifs dans le monde... ces fils d'émigrants afro-maghrébins, alibis de toutes les surenchères xénophobes de certains ministres français ou d'ailleurs...