🇩 La mémoire de notre défunt président si
Houari Boumédiène (23/8/1932 – 27/12/ 1978) – Allah yarhamou -
🙏 est plus que jamais d’actualité…
Ce que l’Algérie doit au défunt président Boumediene, aucun révisionnisme, ni déviation de l’histoire ne pourra l’occulter.
Son héritage est inscrit à travers l’édification même d’un état
moderne. Je cite quelques unes, parmi les plus emblématiques de ses
réalisations, tels le barrage Vert , la Transsaharienne, les 1000
Villages agricoles , l’électricité et l’alphabétisation jusqu’aux douars
les plus reculés du pays. En plus de nombreuses entreprises de niveau
international dont la Sonatrach, la Sonelgaz etc. Sous sa houlette
patriotique, l’Algérie posait les jalons d’industries qui faisaient
travailler nos ouvriers et non la main d’œuvre étrangère...
A
sa mort, les caisses du pays étaient riches de 22,5 milliards de
dollars. mais rien pour lui, ni pour sa famille, ne laissant ni argent,
ni terre, ni maison, que ce fut en Algérie, ou ailleurs.
Ainsi, était-il ce président qui fut trahi, par les siens, ceux-là mêmes qui lui doivent leur pouvoir d’aujourd’hui…
Si Boumediene avait le défaut de ses qualités d’homme visionnaire,
fier, austère, d’une probité absolue, pur et dur comme le diamant. Ses
paroles à l’adresse du peuple, n’étaient jamais ni insultantes, ni
dégradantes. Et à l’adresse du monde sa pensée était profonde, sans
tournures phraséologiques de cabotin des pupitres ... Mais à chaque
fois, il marquait les esprits par ses mots quasiment prophétiques;
portés dans ses discours toujours mémorables, illustrés dans cet extrait
de son discours au 2ème Sommet de l'Organisation de la Conférence
Islamique- en Février 1974 à Lahore ( Pakistan):
☝️
« Les hommes ne veulent pas aller au paradis le ventre creux, un peuple
qui a faim n'a pas besoin d'écouter des versets. Je le dis avec toute
la considération pour le Coran que j'ai appris à l'âge de dix ans. Les
peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de
savoir, les peuples malades d'hôpitaux.»
En vérité, si
Boumediene, tu as bien mérité le respect des braves et des
incorruptibles de l’Algérie et d’ailleurs, ainsi que les larmes et le
chagrin de ton peuple, lors de tes funérailles en 1978…
الله يارحميك
🤲
2019... Aujourd’hui, mon pays est enlisé dans un drame Kafkaïen, où le
peuple se trouve dans une sorte de purgatoire, face à l’absurdité d’un
pouvoir de zombies… Après avoir subi 20 ans de stupéfaction
intellectuelle, sinon d'hébétude comme sous l'effet d'un "sort
maléfique", sous le règne d’une république gabegique, les algériens (
enfin réveillés-es) - ne retiendront que tout le mal infligé à leur
fibre patriotique et à leurs droits fondamentaux de citoyens … Trop de
colère, rancune, humiliation, risée mondiale… ont endurcie le cœur de
tous ces intrépides manifestants-es qui ont décidé de ne plus être un «
ghachi » ( la masse), mais un vrai peuple debout, uni dans le serment «
nous jurons »… Un Kassaman du renouveau de paix, d'espoir et de
dignité nationale. Inchallah,
ان شاء الله يا ربي