dimanche, mai 06, 2012

François Hollande L’Exorciste de la France…




...Pour la victoire, en ce dimanche soir, de la France libérée de ses démons sarkozystes!  

 Car jamais, ce pays, berceau du cartésianisme et du Siècle des Lumières, n’aura autant été enseveli sous les ténèbres de la vulgarité, de l'ignorance et le mépris des droits humains, comme durant le quinquennat de ce fils d'immigrés, judéo turco Hongrois, nommé Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa.
Je dis bien turque ( pas Grecque comme le prétendent certains de ses « biographes », car la Salonique d'où est originaire sa branche maternelle était alors, sous domination Ottomane avant d'être dévolue à la Grèce, après la Deuxième Guerre mondiale)…

Le débat télévisé Sarkozy-Hollande m'a fait penser au film de “l'Exorciste”… avec Hollande, tel un “prêtre” solennel, déterminé, vigilant et cohérent jusque dans l'anaphore incantatoire, comme pour conjurer “sa” France, de tout mal du possédé qui lui faisait face! C’était deux France qui se confrontaient, celle de l'idéal humain fait de partage et de solidarité, et celle du clivage identitaire, d’ une politique  inspirée par les haines ancestrales des croisades, voire  de vengeances cabalistiques !

Terrible débat duel, dans lequel chacun aura été à la hauteur de ce qu'il voulait prouver au peuple français, et au monde qui le regarde… (à ce propos, les médias français et certains “analystes” mentent une fois de plus, quand ils parlent de “match nul” entre Hollande et Sarkozy, en désignant “l’agressivité” du côté de Hollande!)

En vérité, François Hollande, a marqué cette rencontre télévisée, par  l'empreinte, désormais  indélébile, d'un homme cultivé, qui a déjà l'étoffe d’un président lucide, sobre et cohérent, soucieux de la grandeur de la France et de justice pour les Français. On retiendra de lui sa désormais célèbre anaphore, que j'interprète comme le “serment d'un vrai Président républicain”:

François Hollande, laisse pour la postérité, un serment quasiment magique, à travers sa brillante et sincère confession de foi républicaine  au service de ses concitoyens et de son pays.
  "Je veux être un président qui d’abord respecte les Français, qui les considère.
Un président qui ne veut pas être un président de tout, chef de tout et en définitive responsable de rien.

Moi Président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Elysée.

Moi Président de la République,  je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur.

Moi Président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti dans un hôtel parisien.

Moi Président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. Je ne nommerai pas les membres du Parquet alors que l’avis du Conseil de la Magistrature n’a pas été dans ce sens.

Moi Président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs de chaînes de télévisions publiques. Je laisserai ça à des instances indépendantes.
Moi Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire.
Moi Président de la République, j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir un statut pénal du Chef de l’Etat. Je le ferai réformer de façon à ce que si des actes antérieurs à ma prise de fonction venaient à être contestés je puisse, dans certaines conditions, me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat ou m’expliquer devant un certain nombre d’instances.
Moi Président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d’hommes.

Moi Président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts.

Moi Président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu’ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche.

Moi Président de la République, je ferai un acte de décentralisation parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés.

Moi Président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats. Et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi ou ce qui relève de la négociation.

Moi Président de la République, j’engagerai de grands débats. On a évoqué celui de l’énergie et il est légitime qu’il puisse y avoir sur ces questions là de grands débats citoyens.

Moi Président de la République, j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives, pour les élections non pas celles de 2012 mais celles de 2017, parce que je pense qu’il est bon que l’ensemble des sensibilités soit représenté.

Moi Président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions. Mais en même temps, je ne m’occuperai pas de tout et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français.

J’avais évoqué une présidence normale, rien n’est normal quand on est président de la République puisque les conditions sont exceptionnelles, le monde traverse une crise majeure, en tous cas l’Europe. Il y a des conflits dans le monde, sur la planète. Il y a l’enjeu de l’environnement, du réchauffement climatique. Bien sûr que le président doit être à la hauteur de ces sujets là mais il doit aussi être proche du peuple, être capable de le comprendre.”

Quant à Sarkozy, qui cherchait “l’authenticité”, pour une fois, il aura rempli sa promesse!

En effet, il a prouvé de façon indubitable sa capacité à mentir sans ciller, avec son agressivité à fleur de peau, et l'insulte au bord de ses lèvres grimaçantes, accompagnant ses coups de boutoir à langue française dont il semble mépriser autant la grammaire que le peuple qu'il prétend représenter… Tout cela sans compter, les mouvements saccadés d'épaules et le retroussement frénétique de son appendice nasal, lui conférant l'image authentique d'un être versatile, instable et agressif, pour ne pas dire dangereux, non seulement pour la France, mais aussi, comme l'a été son alter ego, le sinistre, George.W. Bush, pour la paix dans le monde!

 Pour  Nicolas Sarkozy, ce débat aura été, le «serment du président de l' arnaque» dans toute  la « splendeur » de sa vulgarité en direct, de son sourire mièvre pour attendrir le populo, et de son verbe insulteur à l’ encontre de François Hollande. 
 
Car, rien, pas même ses scribes spécialistes en « amnésie de l’opinion publique » ne pourront faire oublier son pathétique : « Vous êtes un petit calomniateur !», ainsi que l'offense quasiment litanique : “ menteur, mensonges, vous mentez!” en guise de programme “présidentiel”, complétant ainsi son vocabulaire limité connu depuis son lamentable :  “Casse-toi pôv' con » lancé à un quidam français qui ne voulait pas lui toucher la main .

 Finalement, quoiqu'en pensent et font croire certains médias thuriféraires du clan de la droite,  il n' y a pas de quoi être fier, ni rien de glorieux dans cette France livrée à Sarkozy! Il en a fait, les US au temps de la ségrégation raciale, en stigmatisant les Arabes, Africains, Roms, dressant les chrétiens et les juifs ( au nom de la prétendue Europe judéo-chrétienne) contre les musulmans, tout en fustigeant  Islam à travers l' hypocrisie infâme du " débat identitaire" et l' alibi non moins répugnant du barrage au vote des "étrangers" ( qui désigne en fait encore et toujours les musulmans!).

Par conséquent, si les  Français ne votent pas en masse contre celui qui a fait de leur pays, une espèce de république bananière, arrogante et belliqueuse,  mais  littéralement à genoux tous-azimuts ( des misères du chômage,  la peur, la haine raciste, et cependant soumise à un CRIF inquisiteur sioniste, tout en léchant les pieds de l'Allemagne de Merkel, et les bottes des guerres de l' OTAN...) ; cela confirmera la "prophétie" du G.de Gaulle, que vraiment: " les Français sont des veaux"...

 Le monde entier regarde les français aujourd’hui…  Et plus encore, le Maghreb et le monde Arabe, et aussi l' Afrique,  car certains d' entre eux, n' en finissent pas encore de pleurer leurs morts, à cause de "l' interventionnisme humanitaire" de Sarkozy... Espérons que demain, la France redeviendra le pays de la fraternité et la justice avec des hommes et des femmes enfin debout!