mercredi, novembre 12, 2008

WHAT BARACK OBAMA IS TO BE TOLD

Cowardice asks the question - is it safe?
Expediency asks the question - is it politic?
Vanity asks the question - is it popular?
But conscience asks the question - is it right?
And there comes a time when one must take

a position that is neither safe, nor politic, nor popular;
but one must take it because it is right.”
Dr. Martin Luther King, Jr.

***
Dear Mr. President Elect



During the 12 months of your campaign I voted for you with my prayers.

I voted for your black and white roots, born between the Bible and the Quran.

I voted for you, the charismatic, brilliant, inspiring black politician breathing new energy into politics with its values of progress and its sight of the future.

I voted for you in the echo of your “ YES WE CAN”, because it appeared at the time as an oath of justice and peace for your people and for those who, in this world, have suffered because of your country.

I voted for you as if you where the Exorcist, America expected to purify her from its demons.

I voted for you within the dream of civil Rights fighter Martin Luther King.

I voted for you in the ballot paper of Afro American, Latinos and all the poor whites of America.

I voted for you with all the energy of hope of all those peoples around the world, deprived by your country, of their right to exist and to live free on their own land.

Yes I voted for you, despite the dismaying mask your campaign was wearing, that a hard-line ambition which took you right to the allegiance to the powerful extremist AIPAC lobbies.

I voted for you, inside the scream of your silence on Palestine, pretending to ignore the whisperings of my memory reminding me of Abraham Lincoln words:” Silence become a sin when it takes place of protestation; and converts a man into a coward.”

But I voted for you, beyond the deceitful looks of the campaign of a man who got familiar with sufferings of the deprived in the poverty-stricken districts of Chicago.

And I voted for you, despite your support for the destruction of Lebanon by Israel.

And I persist to vote for you, out of compassion for your pathetic, moral inclination highlighted by your support to an “Undivided Jerusalem” (June 2008).

Moreover I voted for you within the obsequiousness of your thorough visit to Israel, not missing the Wailing Wall while only 45 minutes were dedicated to Palestine, with no homage of respect paid to Al AQSA Mosque. All this, after ignoring completely the Muslim Americans and their prayer premises but not missing Churches and Synagogues.

Despite all that I voted for you, as if it were the power of a fate which wants you to be where Truth will at last be accomplished. That of Grandeur or Decline of America.

I had to vote for you because you were to be the pointing sign of the true face of America. That of obscure forces which muzzle her or that of the power of her Founding Father’s ideals? Of its Redemption or its chaos.

Yes I voted for you at each stage of the your marathon towards the White House, as the grand-mother of a Palestinian child, the same age of your daughter Sasha, and who, as thousands of other Palestinian children, live under the Israeli throes, the worst of hells on our world today.

Finally I vote for you, now that everything is over.
Be The President of character, courage and integrity and you will go down to History not only as the first black President of the United States of America, but also as the father of the independence of Palestine and true peace between Arabs and Israel. Because be sure that the scourges of financial crisis, housing, terrorism and ruinous wars have all a unique cause: the injustice done to Palestine and to its people, who, for 60 years, has been crying and calling on God as witness, because men’s Justice has failed…

I remain confident in that lucky star which short you up to the helm of the most powerful country on earth, hoping that you might “catch” the meaning of its “signal” and understand that what is bad for Palestine, is also bad for Peace and bad for Israel and the rest of the world as well… that world you wish to reconcile with the “American dream”.

And now that you could and you did it, I express the wish that you keep life and head solidly on your shoulders.


***Et ici, ma traduction pour mes lecteurs francophones.

...CE QUI DOIT ETRE DIT A BARACK OBAMA
Durant les 12 mois qu’a duré votre campagne, j’ai voté pour vous avec mes prières.
J’ai voté pour vous, homme charismatique à la racine noire et blanche née entre la Bible et le Coran, insufflant une énergie à la politique avec ses valeurs progressistes et sa vision de l’avenir.
J’ai voté pour vous dans l’écho votre « YES WE CAN », parce qu’il était à la fois un serment de justice et de paix pour votre peuple et pour ceux qui, dans le monde, ont pâti des errements de votre pays.
J’ai voté pour vous comme pour l’Exorciste qu’attendait l’Amérique pour la purifier de tous ses démons.
J’ai voté pour vous dans le rêve du militant des droits civiques Martin Luther King.
J’ai voté pour vous dans le bulletin de l’Africain-Américain, du Latino et de tous les blancs, pauvres en Amérique.
J’ai voté pour vous avec toute l’énergie de l’espoir de tous ces peuples privés par le vôtre, du droit d’exister et de vivre libre dans leurs terres.
Oui, j’ai voté pour vous en dépit du masque consternant que prenait votre campagne, celle de l’ambition pure et dure, qui vous a mené jusqu’à l’allégeance au tout puissant lobby extrémiste AIPAC.
J’ai voté pour vous dans le cri étouffé par votre silence sur la Palestine, en feignant d’ignorer le chuchotement de ma mémoire me rappelant ces mots d’Abraham Lincoln : «Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche.»
Mais j’ai voté pour vous, au delà des apparences trompeuses d’une campagne, pour l’homme qui s’est frotté à la souffrance des déshérités dans les faubourgs misérables de Chicago.
Et j’ai voté pour vous en dépit de votre défense de la destruction du Liban par Israël.
J’ai persisté à voter pour vous avec pitié, pour vos pathétiques dérives morales – illustrées par votre soutien à une « Jérusalem indivisible » (juin 2008)…
Mais plus encore, j’ai voté pour vous dans l’obséquiosité de votre visite en Israël où vous n’avez consacré que 45 minutes de votre temps aux Palestiniens pour ensuite vous incliner devant le Mur des lamentations, sans avoir rendu le même acte d’hommage et de respect à la Mosquée Al AQSA. Tout cela après avoir ignoré les musulmans américains, en visitant de nombreuses églises et synagogues mais aucune mosquée aux Etats Unis.
Malgré tout j’ai voté pour vous comme pour la force d’un destin qui vous Veut là où la Vérité enfin s’accomplira. Celle de la grandeur ou de la décadence de l’Amérique.
Je me devais de voter pour vous, car vous alliez être le révélateur du vrai visage de l’Amérique. Celle des forces obscures qui la bâillonnent, ou celle de la puissance des idéaux de ses Pères Fondateurs ? De son chaos, ou de sa rédemption.
Oui, j’ai voté pour vous, à chaque étape de votre marathon vers la Maison Blanche, en tant que grand-mère d’un enfant palestinien qui a l’âge de votre fille Sasha, et qui tout comme des milliers d’autres enfants palestiniens vit sous le joug israélien, le pire des enfers aujourd’hui dans le monde.
Finalement, je vote encore pour vous maintenant que la campagne est terminée.
Soyez enfin le Président de caractère, de courage et d’intégrité, et l’Histoire ne vous reconnaitra pas seulement comme le premier Président « noir » des Etats-Unis, mais comme le père de l’Indépendance du peuple de Palestine, et de la vraie paix entre Israël et les Arabes. Car, dites-vous bien que les fléaux de la dette, de la crise financière, de la crise de logement, du terrorisme, et des guerres ruineuses pour votre pays, ont une cause unique : l’injustice faite à la Palestine et à son peuple qui, depuis 60 ans, pleure et prend à témoin Dieu, à défaut de la justice des hommes…
Je demeure confiante en cette étoile qui vous a propulsé aux commandes du pays le plus puissant de la terre, en espérant que vous puissiez saisir le sens de son « signe », et comprendre que, ce qui est mauvais pour la Palestine, est mauvais pour la Paix, est mauvais pour Israël, et mauvais pour le monde … ce monde que désirez tant réconcilier avec le « rêve américain ».
Alors maintenant que vous « avez pu » et, triomphé, je formule le vœu pour que vous puissiez être suffisamment fort et clairvoyant afin de réaliser les réformes que vous avez planifiées. Avec l’espoir de vous voir apporter la paix entre les Palestiniens et les Israéliens, ainsi que dans le monde, je croise les doigts afin que vous gardiez la vie, et la tête bien sur les épaules.


***Le lendemain de ce que j' ai écrit sur Barack Obama, c.a.dire, ce matin jeudi, voilà que je reçois ces dessins du caricaturiste politique étasunien, K.Bendib...
http://bendib.com... Voir 2e image dans mon site http://lemsine8.blogspot.com