L'été me donne soif de mon pays... mais je n'ai que la litanie pour étancher ma nostalgie. Prière inventée face à la noirceur des jours et des êtres méchants. "Alif, lem, min" trois petits mots fermés, demeurent ouverts pour qui “sait”…
Printemps de ma poitrine, lumière de mon coeur et vainqueur des éxils.
Alif, Lem, Mim… ou la Litanie de la mer, à contre- courant des tapis rouges déroulés sous les pieds des criminels, des hommages rendus aux esprits pharisiens et valets du plus offrant, des mémoires tyranniques et des imbéciles qui gouvernent le “tiers-monde”.
Parce que là-bas, mes ami@s, c’est le pays des éternels pharisiens “révolutionnaires”,
des rancoeurs, des envieux toujours affamés de revanches, et des haines for ever inassouvies. Tout cela, en dépit du bon temps des prix du pétrole, et de la démocratie (obligée par la matraque de l’oncle Sam!)Là-bas, c’est le cercle (du pouvoir) encerclé par ses propres fantasmes de folie de grandeur, où les “alliés” finissent par ressembler à leurs ennemis… bêtes et méchants! Comme dirait George Orwell: “ le pouvoir n'est pas un moyen, il est une fin. On n'établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la persécution. La torture a pour objet la torture. Le pouvoir a pour objet le pouvoir.”
Ainsi, le pouvoir là-bas, est-il d’abord l’art d’ élever les médiocres pour mieux rabaisser les meilleurs, dans le sens politique ou intellectuel du terme. Une femme potiche sans scrupules / contre une femme honnête. Un homme véreux / contre un homme intègre. C’est le pays des cavernes où les meilleurs sont enterrés vivants.
Terre des grands charniers de l’esprit. Là-bas, on tue par toutes les armes, si ce n’est par le fer et le feu, ce sera par l’amnésie planifiée à l’échèle nationale. Ainsi, soit-il… par le plagiat de tes idées, par la censure de tes oeuvres, par toutes sortes de manipulations répugnantes… Et savez-vous? Ces gens là se proclament “ chantres de la liberté d’expression et de la démocratie!”
Et comme la cruauté est la force des lâches, ils n’attaquent jamais de front, mais par la calomnie, par la rumeur perverse ou par la délation sournoise pour te désigner à l’opprobre , ou à l’assassinat…
Là-bas, seigneurs et valets se ressemblent, et l’opposition à leur image, se rassemble.
Car, ces “Mister Alzheimer” de l’âme et l’esprit prennent le pouvoir non pour améliorer le sort des opprimés, ou faire régner quelque justice, mais pour se venger, surtout des plus vulnérables. Eux, tout comme ces faiseurs d’opinion séparatistes, haineuses qui se prétendent “journalistes”, sont en vérité la lie de ce nouveau millénaire qui n’en fini plus de commencer dans des recommencements crapuleux et sanglants.
Mais ils ne savent pas, qu`à l’image du jour alternant la nuit, l’histoire se répète… ne sous-estimons jamais les petis adversaires ; un lion se voit, pas un virus. Car la mesure de la hauteur est celle de la chute…
Que cela soit! Alif, Lem, Mim!
