vendredi, novembre 04, 2011

Aïd al Adha des Assassins au Festin des Hypocrites















«N'as-tu pas vu
les hypocrites disant à leurs confrères qui ont mécru parmi les gens du Livre: "Si vous êtes chassés, nous partirons certes avec vous et nous n'obéirons jamais à personne contre vous; et si vous êtes attaqués, nous vous secourrons certes". Et Allah atteste qu'en vérité ils sont des menteurs. »

( Sourate 59 – Verset 11 )

*** Cette horde de hyène... des bédouins prédateurs, descendants de ceux-là mêmes qui sont blâmés dans le Coran, se sont acharnés sur lui... leurs barbes dégoulinantes du sang du vieux lion, ont fini la sale besogne que le bloc infernal impérialo/sioniste, attendait d' eux. Mais l'effet boomerang, comme les "voies du Seigneur" sont aussi imprévisibles que foudroyantes. Car c'est justement cette scène terrible, fixée à jamais sur la rétine du monde, de la mort du vieux chef libyen, déchiqueté vivant par la meute hurlante des mercenaires de l' OTAN qui va faire de lui un "martyr"et pour beaucoup, un symbole de ralliement, à l' image de l' autre lion du désert libyen: OMAR EL MOKHTAR. Celui-ci, comme MOUAMAR KADHAFI, est mort en brave, comme il l' avait promis: sur sa terre, parmi son peuple loyaliste, les armes à la main... À propos d' arme, l ' authentique pistolet d' or- ( fabriqué en série par les maîtres de la horde, pour les besoins du scénario final - intentionnellement infâme de la mise-à-mort) - avait été confié par le père à son fils, avant de se séparer en deux groupes pour sortir de Syrte.

Syrte devenue Fallouja l' irakienne ou Stalingrad la soviétique... demeura à jamais dans l' Histoire noire de ces crapuleuses "invasions humanitaires", l'oeuvre sanglante des " Arabes Baba et des 40 voleurs"!

Pour sortir de la crise, l' Europe doit se procurer de l' argent frais obtenu sans dette... et où trouver ce pactole? Une coalition de 40 pays judéo-chrétiens avec leurs arabes de service, et leurs islamistes transfuges d'al-Qaeda, qui sur le socle d' une désinformation atlantiste touts-azimuts, débouchera sur le festin de Cannes...


C'est ainsi, que les peuples musulmans et ou, arabo-berbères ploient, et que les hypocrites festoient...

Les maîtres se goinfrent et palabrent dans le luxe des lampions du Palace de Cannes, pendant que leurs milices des mutants islamistes en Libye poursuivent leur sabbat satanique sur les morts et les vivants.
Car, comment appelle-t- on ceux qui lynchent leurs prisonniers encore vivants, les mutilent, les sodomisent, aux cris de "Allahou Akbar"?? Sûrement pas des "révolutionnaires, ni des "combattants", ni des musulmans, mais certainement une confrérie de barbares sans foi, ni loi. Ils assassinent en crachant leurs hurlements à la face du ciel," Allah est le plus Grand", profanant le Nom divin en étant au service de Satan!

Puis comme si les cadavres à qui ils ont sectionné la langue et les parties génitales, jonchant par milliers la terre libyenne, ne leur suffisaient plus, ils s´en prennent aux cimetières, déterrant les morts, pour les brûler et jeter leurs cendres dans des poubelles... Tant de cruauté infra-humaine, m´ont fait perdre le goût d´écrire...

Pour dire quoi? Que c´est le règne des Hypocrites et des imposteurs, où le traître (homme ou femme!) est honoré, le voleur respecté, l`inculture primée, et les assassins impunis! L' Islam bafoué par les siens? La Libye Martyre? La Palestine persécutée? L´Algérie de nos 1er Novembre 54, devenus depuis une décennie, une fête de sérail?... Il ne nous reste plus que l' exil intérieur, pour survivre sans perdre la raison.

Aïcha et Safia pleurent... la Libye sent désormais la charogne (el jifa)... C´est l`Aïd al Adha... Le monde Arabe est en fête, les musulmans prient, et leurs leaders vont dans les mosquées, exhiber leur dévotion... avant de tuer les moutons...

Tout ce "beau" monde musulman, a regardé... Personne n´a dit un mot.

Ni la "rue de ce printemps arabe", ni leurs gouvernants.

Mais j`entends quelqu'un crier à la honte! C´est une femme, je ne la connais pas, mais je reconnais sa voix... la mienne, la vôtre, si vous avez un peu de conscience et beaucoup de coeur. Voici son article. Lisez-le.

Faouzia Zeddi-Ghorab
Honte à tous ces vassaux arabes qui ont laissé la Libye tomber entre les mains de la barbarie impérialiste. Honte à eux, aujourd’hui, demain et pour l'éternité !

Incapables d’avoir une analyse politique à vision lointaine de ce que se joue en ce moment ; vision dont nous semblons terriblement manquer puisque nous avons encore l’oreille parasitée par le leitmotiv sans cesse entendu et que nous répétons par mimétisme telle une chorale de vierges effarouchées : « la dictature Kadhafi est enfin tombée, vive la démocratie ! »

Et c’est ainsi que les discours occultent, ici et là, les 60 000 morts des bombardements « humanitaires » de l'Otan, les dizaines de milliers de vies brisées, de corps déchiquetés, calcinés, et éparpillés, et la destruction d’un système politique social et économique viable qui avait mis 40 longues années à s’édifier .

Oui il pleure encore sur mon cœur comme il a plu sur Misrata, Tripoli, Syrte, Beb al Azizia, Majer, Jeffra…

Oui il pleure encore sur mon cœur, et je ne peux l’empêcher de pleurer la fin d’une Libye libre et indépendante, qui laisse la place à un pays de ruines dont les râles des vieillards, des femmes et des enfants, n’inquiètent ni les pays du Golf ni aucun autre rentier d’un pétrole qui a pris la funeste couleur du sang des peuples opprimés et muselés.

De leur rente dépend leur survie mesquine larvée, de reptiles sournois, de cochons de Saint Antoine ou de cloportes. Aussi s’assoient-ils sur leur butin tels des hyènes, ou des chacals sur leur proie ; proies de charognards répugnants qu’ils partagent avec leurs compères, prédateurs occidentaux.

Ces rentiers d’Arabie, du Qatar, du Bahreïn ou d’ailleurs, suintant l’arrogante opulence, n’ont rien à craindre car l’OTAN ne viendra jamais « protéger » leur population contre leurs indécentes postures et leur morve tyrannie.

Et d’ailleurs pour être surs que rien ni personne ne vienne discuter cette usurpation de biens ainsi que d’autorité, nos rentiers injectent et disséminent, tel un cancer ou un virus de contamination massive, un islam infantile et infantilisant où on craint Dieu comme on a peur du méchant loup. Et où la mise sous tutelle d’une autorité imamique, est une mise sous tutelle ad vitam aeternam qui ne permet aucune émancipation libératrice à l’âge de la majorité ; croyance mystico fétichiste qui nous fait craindre en cas de rébellion ou de désobéissance face à ces « sacro saintes éminences », une quelconque malédiction comme jadis le gaulois craignaient que le ciel ne lui tombe sur la tête.

Certes les fatwas et autres avis ou commentaires ne valent que pour ceux qui reconnaissent l'autorité de celui qui les a faites, mais tout de même, n’aurait-on pas pu attendre des représentants d’une institution européenne comme le CEFR par exemple une prise de position autrement plus ferme, plus critique et moins puérile ?

Appeler, dans un langage lyrico-pathétique pleins d’emphases, à faire tomber les dictatures arabes est une chose. Mais occulter et faire l’économie d’une analyse pour éviter que ces révolutions ne se transforment en bain de sang ou ne soient récupérées au final par ceux là même qu’on a tenté de chasser, est un crime.

Ou encore, mais c’est d’autant plus grave, appeler sans aucune autre forme d’introduction à « détruire les régimes terroristes de Bashar Al-Asad, … et de Ali Saleh » en interpellant ces gouvernements en ces termes : Vous reprochez à Israël de casser les os des enfants palestiniens et vous faites pire à vos peuples ! » Quelle irresponsabilité ! Quelle folie !

Non content de ne pas avoir condamné fermement, sans ambages et sans ambigüité, les bombardements de l’Otan sur des populations civiles, on emboite en Europe et en France, le pas au discours propagandiste et on offre par là même, une légitimité religieuse au néocoloniasme dévastateur au Yémen et en Syrie, prochain axe otanesque du mal ! Nous serions gaulois, nous y perdrions notre latin.

Même si « qui ne dit mot consent », il eut été plus « courageux » de ne dire mot.

Assis confortablement dans notre Islam-bobo, calés dans nos canapés, par la lorgnette du petit écran et de nos canaux très hauts débits, nous levons le point et commentons à tout va « l’inertie, la lâcheté des peuples opprimés, face à la tyrannie », alors que le combat du simple bulletin de vote à glisser dans une urne nous refusons désespérément de le mener.

Le sang d’un être humain qui coule ça n’est pas rien c’est le sang de toute une humanité.

Le sang d’un seul être humain c’est le sang de notre humanité qui se répand dans les ruelles d’un monde déshumanisé. Qui sommes-nous donc pour nous laisser aussi facilement déshumaniser ?

A part les vœux pieux et les incantations appelant à la malédiction d’untel ou d’une telle, quel moyen nous reste t’il de sanctionner ces actes de barbarie contre une population civile entière au nom même de la protection de la dite population contre la barbarie ?

Autrement dit comment sanctionner Sarkozy en tant que chef d’Etat et chef des armées ?

En tant que chef politique, lui permettre de prolonger son mandat présidentiel de cinq autres longues années, relèverait de « complicité de crime contre l’humanité »
Mais permettez moi d’ouvrir une parenthèse et d’imaginer le scénario suivant : Nicolas Sarkozy/ Marine Le Pen au deuxième tour des élections présidentielles de 2012, serions-nous prêts à reconduire Sarkozy ?

Quant à Sarkozy chef des armées, un jour ou l’autre une enquête sérieuse et transparente verra le jour et les Hommes tout autant que l’Histoire temoigneront.

Ni l’opinion publique française ni l’opinion publique internationale n’est dupe. Partout l’indignation gronde et les vents de révolte soufflent et exhale le vent chaud de la justice, de la liberté et de la dignité retrouvée.

Les peuples de part le monde refusent désormais d’être la proie de rabattage à chaque période électorale ; rabattage qui a parfois lieu même dans des lieux de recueillement comme les mosquées.

Les peuples d’Est et d’Ouest ne sont plus dupes des structures et autres institutions de diversion qui sous l’apparence de défense des droits ou des particularismes des uns et des autres sont les rouages de ce même système qui imagine tous les moyens possibles pour racoler ou anesthésier les esprits.

Le peuple libyen est aujourd’hui orphelin. Il est orphelin du guide de sa révolution. Il est orphelin des pays arabes. Il est orphelin de lui-même. Il est orphelin de nous.

Mais c’est un peuple fort. C’est un peuple fier. C’est un peuple digne C’est le peuple de Omar el Mokhtar et de Abdessalam Abou Maniar.

Il se relèvera. Il renaitra de ses cendres et le monde pliera sous sa volonté de souveraineté comme il plie aujourd’hui devant la résistance du peuple palestinien qui a trouvé sa place parmi les pays membres de l’UNESCO, une victoire certes infime mais qui a nécessité de longues années de sang, de larmes et de ténacité.

Sais-tu où s’étend la plus stérile des terres?
Sais-tu où le plus sanguinolent des soleils darde ses rayons?
Des mères, les sanglots,
Des épouses, la douleur :
Voilà les cadeaux que fait
Cette Afrique d’or.

Tripoli, sol de douleur,
Que ma chanson éplorée te parvienne
Que claque le beau drapeau tricolore,
Tandis que tombent les morts,
Au grondement du canon.

Vers toi, marin,
Vogue, triste, ma pensée,
Sauve ta peau
Si tu le peux, bersaglier,
Va, et espère en la victoire,
Soldat, car, en Italie,
Il y a des planqués qui mangent pour deux.

Tripoli, sol de douleur,
Que ma chanson éplorée te parvienne !
Que claque le beau drapeau tricolore,
Tandis que tombent les morts,
Au grondement du canon !
Hymne à Tripoli [anonyme – vers 1911]


Faouzia Zeddi-Ghorab
Jeudi 3 Novembre 2011
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