jeudi, octobre 18, 2007

Divorce à la française...


" Le lit est tout le mariage… Il n’y a pas de
mauvais mariages, il n’y a que de mauvais époux"
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Ceci est valable pour l’état d’un pays, il devient ce que ses leaders font de lui : prospère ou misérable, en paix ou en guerre avec lui-même, ou contre les autres. Tout comme dans la France de Sarkozy, où soudain rien ne va plus !
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Après quelques mois de lune de miel, voilà que la rue gronde sa grève, et la bientôt ex-première dame de France, rue hors des grilles du Palais de l’Elysée. Tous contre le président et chacun, chacune pour soi, pour exprimer son raz le bol des contraintes sarkozistes… Ceci sans parler de l’infamie de la loi des tests ADN pour les immigrés !
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Autrement dit, c’est la « rupture » chère au président qui s’est retournée contre lui. Comme quoi il ne faut jamais tenter le sort (le mauvais !)
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Cependant le fait que la nouvelle (ancienne rumeur) du divorce du couple présidentiel tombe juste, le jour de la grève en France, fait penser à un coup médiatique (ces amis du président !) pour torpiller les grévistes. Mais il n’en reste pas moins, que Cecilia quitte cette fois pour de vrai, son mari-président. Enfin libre comme dirait l’autre !
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S’ il est juste, qu’il faille respecter la vie privée des gens, et bien sûr celle des hommes politiques, dans ce cas, voilà un président qui a le premier, exposé son épouse aux feux de la rampe, pour gagner le cœur fleur bleue des votants – qui chacun sait est toujours porté au romanesque.
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Aujourd'hui, ce qui se passe en France, rappelle l’histoire du "voleur volé"… Ce que l’on vole à un autre, finit par être volé un jour!
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En vérité, une femme est pour son mari, ce que son mari l’a faite. C’est aussi vrai en amour, qu’en politique. Comprenne qui voudra !
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Pour ma part, j' ai de la sympathie pour cette belle femme fidèle à ses ancêtres paternels tziganes (1*). Si elle a choisi d' affronter la clameur publique, c' est qu'elle n'était pas heureuse dans ce mariage. Libre,courageuse, elle l'avait prouvé, quand, rappelons-le - elle s' est dérobée au picnic des Bush ! Quel panache dans ce geste! Alors que son époux était tout frétillant d’orgueil sous l’accolade du père, du fils et de toute la sainte tribu du chef de la Maison Blanche… A présent, il faut espérer qu’on va la laisser tranquille, afin qu'elle puisse enfin vivre sa vie.
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Cecilia Ciganer Albeniz, a d' autant plus de mérite, qu'elle quitte son mari une fois devenu président ! Cela dit beaucoup sur l' indépendance et la loyauté de son caractère. Une autre qu 'elle, se serait accomodée dans la parade d'une vie matrimoniale mensongère, plutôt que de renoncer aux privilèges clinquants du titre de "Première Dame" de France!
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C 'est pour tout cela qu'une femme de cette trempe, se doit d’être respectée… bien plus que ces hypocrites (certaines journalistes, qui la critiquent) et qui déjà lorgnent vers le cœur « disponible » du président. Mais lui, la seule qui le consolera sincèrement ( en tout bien en tout honneur!) sera Rachida Dati, ministre de la Justice, et amie intime de l'ex couple, qui demeurera j'en suis sûre, fidèle à l'un et l'autre.

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(1*)Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer Albeniz, est née le 12 novembre 1957 à Boulogne-Billancourt. Son grand-père Ciganer est roumain, tsigane (d'où le patronyme de 'Ciganer') et juif (Encyclopédie politique, Emmanuel Ratier). Son fils( le père de Cécilia) André, s'installe à Paris comme fourreur rue François-Ier, puis place Beauvau. Sa mère, Teresita (dite Diane) Albeniz, était espagnole, fille d'ambassadeur et petite-fille du compositeur Isaac Albéniz.