L'Anglais en passe de détrôner le Français en Algérie, fait penser à la bataille de Trafalgar.
"Desperate affairs require desperate measures."
- Ainsi parla le Vice -Amiral
#HoratioNelson qui commandait l'assaut naval britannique à la bataille de Trafalgar, et qui anéantit la flotte franco-espagnole.
De même aujourd'hui, en Algérie notre Général
semble avoir reprit le flambeau Anglais pour anéantir sur sa rive
méditerranéenne la "flouka" ( petit bateau) فلوكة battant pavillon
🇫🇷
... Et par là même, museler les francophiles ( parmi lesquels je me
compte, avec la différence qu'en plus je suis aussi arabophile,
anglophile, hispanophile et... darjaphile! (sourire)... Et ainsi
de "phile" en fil je suis tombée sur ce texte académique qui nous
éclaire sur l'origine de la force de la langue de Shakespeare. Et que je
vais tenter de résumer pour mes lecteurs/trices francophones.
La
science , apprend-on, communiquait autrefois dans un langage
polyglotte, mais maintenant, l'anglais est la seule règle. Comment
est-ce arrivé - et à quel prix? Pour comprendre comment ce changement important est arrivé, nous devons commencer par la passé.
Dans l'antiquité, la langue dominante de l’érudition jusqu’au dernier
sac de Rome n’était pas le latin mais le grec hellénistique. Au cours
des siècles précédents, la philosophie naturelle était plus élaborée en
#ARABE,
plutôt que dans l'une ou autre langue classique. La traduction des
oeuvres en philosophie naturelle canonique de L'#ARABE en latin a donc,
contribué à la naissance du renouveau de l'apprentissage en Occident.
Apprenant ainsi que le savoir, était une entreprise multilingue.
Au XVe siècle en Europe occidentale, la philosophie naturelle et
l’histoire naturelle - les deux domaines d’apprentissage qui seraient
connus au 19e siècle sous le nom de «science» - étaient toutes deux des
entreprises fondamentalement polyglottes. Bien que la langue
d’apprentissage au Haut Moyen Âge et à la Renaissance était le latin.
Aujourd'hui, la très grande majorité de la communication en sciences
naturelles - physique, chimie, biologie, géologie - a lieu en anglais;
dans des publications et des conférences, dans des e-mails et dans des
collaborations médiatisées par Skype. Ce qui se vérifie en parcourant
les couloirs de tout centre de recherche scientifique à Kuala Lumpur, à
Montevideo ou au Nigeria. La science contemporaine est donc bel et bien
anglophone.
***
Ainsi, l'Algérie arrive-t-elle lentement, mais à
temps, sur le podium mondial des études scientifiques en anglais.
Sachant que les pays Arabes et Musulmans (Indonésie, Pakistan ou l'Iran)
ont depuis longtemps déjà innové dans ce sens...
Les grandes
civilisations se reconnaissent à la trace laissée par leurs savants,
dans tous les domaines de la pensée humaine... Comme les Grecs, les
Arabes, les Chinois, les Allemands, les Espagnols, Russes, etc. Et
pourtant, ces mêmes grandes langues vivantes, ont opté pour l'anglais
dans la communication mondiale et la recherche scientifique. Même la France ( modèle pavlovien des Algériens) , n'est pas en reste dans son recyclage permanent aux sciences anglophones.
Cela dit, bannir le français des écoles algériennes serait contre
productif à tous les niveaux... Pour ma part, je conteste l'idée que le
français est"butin de guerre". Car une langue n'est pas une arme pour
tuer, mais une âme supplémentaire pour mieux connaitre l'autre, dans le
sens de la richesse intellectuelle, de la résistance ( si cet autre te
veut du mal), ou de la paix. Comme cela est confirmé dans ce dicton
arabe : " Celui qui apprend la langue d’un peuple n’aura pas à le
craindre".
Ce proverbe est d'ailleurs inspiré d'un hadith du
Prophète : « Cherchez le savoir même jusqu'en Chine, car la recherche
du savoir est une obligation pour tout musulman." En effet, il nous
parle à la fois de savoir et de tolérance. Car seule l'ignorance
engendre la peur , c'est-à dire, la haine de l'autre.
C'est ainsi
qu'il n'y a pas de raison d'avoir "peur" de la langue de Molière. Nous
ne devons pas l'abandonner au terrain nauséabond de la hargne xénophobe
des racistes de la droite française, ni dans la bouche pestilente de
haine des franco-sionistes...
La grande question : est faut-il
regarder dans un rétroviseur ou devant soi? L'avenir nous appelle, nous
devons aller vers lui, sans rancoeur, ni complexe d'infériorité.
Penser le futur dans l'anglais, et le présent dans le français, à partir
de notre culture arabo-berbère serait le meilleur héritage de force
morale et d'indépendance économique, laissé à la nouvelle génération
pour vivre pleinement le 3e millénaire... Autrement dit, la femme et
l'homme nouveaux , espérés, et tant attendus, depuis cette nuit d'un
certain 1er Novembre 1954...
Alors, en avant pour l'anglais,
conquête de l'espace scientifique. Quant au français, laissons-lui sa
place de pont ouvert et pacifique à l'image de notre culture
d'hospitalité entre nos deux rives méditerranéennes.
Car encore
une fois, je le redis, le Française n'appartient pas à ces
infâmes racistes qui la défigurent, tels Marine LePen, et ces émigrés
sionistes Zemmour, BHL entre autres de leurs semblables!
La langue Française est
l'identité glorieuse du siècle des" Lumières " à travers Voltaire,
Rousseau, Montesquieu, Diderot, Baumarchais, Descartes, et avant eux
Molière, Racine...
Tout comme l'Arabe, n'appartient pas aux
Arabes du Golfe ni aux dictateurs de triste mémoire, mais aux racines de
son humanisme historique. Celles-ci se déploient d'une part, en tant
que langue du noble Coran et de l'islam, et de l'autre dans la majesté
de la création de l'esprit arabo-islamique, tels entre autres : Ibn
Rochd , Abbas Ibn Firnas, Al Khawarizmi, AL Razi, Ibn Khaldun, Ibn Sina,
Cherif El Idrisi, Jabir Ibn Hayyan... etc.
Ainsi donc, avec la
certitude du paysage linguistique de l'Algérie qui est multilingue,
n'écoutons pas les francophobes complexés, ni les arabophobes haineux,
et tentons le défi anglophone, pour préparer sereinement la jeune
génération à vivre un futur très proche, d’ici 2030, avec l'informatique
quantique, la génomique. la nanotechnologie. la robotique .... dans un
algorithme algérien qui nous permettra de résoudre tous nos problèmes.