Egypte 2- 0 Algérie En effet, le match vient de se conclure par la « petite » victoire des Pharaons contre les Fennecs, mais rien n’est gagné encore pour leur qualification. Egalité partout, car maintenant, L'Algérie et l'Egypte comptent le même nombre de points (13) et le même nombre de buts après six journées lors de ces qualifications.
Rendez-vous mercredi 18 novembre 2009 au Soudan, pour un match de barrage décisif.
Il faut dire que le deuxième but égyptien, n’aurait sans doute pu avoir lieu si ce n’était les 6 minutes généreuses grâce au temps accordé par l’arbitre sud-africain...
Tant mieux pour les Pharaons qui ont ainsi la chance d’avoir un match d’appui contre les algériens à Khartoum.
Cependant, il faut dire que rien n’a été épargné à l’équipe algérienne, pour la casser… harcèlement médiatique égyptien, et juste la veille du match, une agression sauvage contre eux jusque dans le bus cairote, en guise « accueil » sur le sol égyptien !! Mais le fait est que les joueurs algériens ont montré un stoïcisme admirable, pour décrocher leur première Coupe du monde depuis 1986, et franchement, ils ne méritaient d’avoir un adversaire aussi de mauvaise foi, que l’Egypte (non pas les joueurs égyptiens, sinon, le staff sportif et médiatique, à l’ origine de ce scénario de haine entre les deux équipes) Mais, en dépit du résultat de cette rencontre de ce soir, la moralité de ce match est bien dans la performance du jeu algérien. Un jeu empreint D’élégance, de courage et d’une détermination exemplaire malgré L’ambiance hostile autour du stade cairote, et leur forme physique mise à mal par l’agression de la veille contre eux !
Bravo aux Pharaons, mais l’essentiel pour les algériens (joueurs et visiteurs) est d’être sortis sains et saufs de l’enfer cairote de ce soir !
Décidémentde l’ONU à la plus haute instance du football mondial, la justice et le droit s’assimilent de plus en plus à l’indifférence et l’impuissance de Ponce Pilate… Autrement dit, on savait que le rapport du juge Richard Goldstone, sans autre forme de procès, avait fourré les missiles et bombes à phosphore blanc du bourreau, ainsi que les roquettes des victimes dans le même linceul des crimes contre l' humanité, on sait maintenant que la FIFA ne fait pas de différence entre les agressés et les agresseurs!!
Car, dans le cas de la sélection algérienne sauvagement attaquée à coups de pierres au Caire, par une meute de supporters de l’équipe égyptienne,auparavant chauffée à blanc par leurs médias, la FIFA vient d’émettre un jugement à la Goldstone... Ainsi apprend-on avec consternation, « quela Commission d’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA s’est adressée à la Fédération égyptienne de football et aux hautes autorités nationales, par l’intermédiaire des ministères compétents. Elle leur a demandé de fournir des garanties écrites confirmant le renforcement permanent des mesures de sécurité nécessaires autour de la délégation algérienne.»
En somme, voici la parfaiteillustration du double standard qui permet d'expliquer les différences d'appréciation des conduites en fonction de l'appartenance de leur auteur à une catégorie.
Et c' est ABSOLUMENT injuste!
C 'est pourquoi, je ne vais pas mâcher mes mots, pour rappeler qu' il y a trois mois, la FIFA avait sanctionné la Fédération algérienne pour le lancer de fumigènes et autres feux de Bengale, pendant le match. En plus de sanctions, la FIFA avait ensuite menacé la partie algérienne de lui retirer des points en cas de récidive!
Mais encore, en 2005la FIFA avait été beaucoup plus sévère contre la Turquie, après les incidents enregistrés lors du match de barrage face à la Suisse.
Mais, voilà, c’était la Suisse chère au suisse Joseph Blatter, président de la FIFA !
Et maintenant, il s’agit de l’Egypte… « L’enfant chéri » de l’Occident…
Sinon, comment expliquer qu’ à la veille d’ un match d’ une telle envergure, des joueurs ,
en l’ occurrence algériens avec le crâne fendu,et sérieusement traumatisésémotionnellement et psychologiquement par la traitrise de cet accueil barbare en terre censée être d’ un pays « frère et ami » … n’ émeuvent nullement les responsables de la FIFA !Sans doute aurait-il fallu qu’il y ait mort d’un joueur algérien pour qu’une quelconque sanction des autorités sportives d’Egypte puisse avoir lieu !!
Car, il faut le dire, dans ce traquenard à l’Egyptienne, les coupables sont connus. En premier lieu,Samir Zaher, le président de la fédération égyptienne de football, leader d’une véritable campagne de haine contre la sélection algérienne, au travers de ses déclarations quasiment de guerre comme celle-ci: « Je veux que la terre tremble au-dessous des pieds des joueurs Algériens. Je veux 80 000 guerriers au stade, le 14 novembre. Faites ce que vous voulez des Algériens […] ».
Et entre autres journalistes irresponsables ; il faut citer un présentateur de TV, du nom de Amr Adeh,allant jusqu’ à insulter les algériens, leur culture, etles symboles de la guerre de libération nationale endéclarantqu’au « million de martyrs algériens de la guerre de libération, allaient s’ajouter, 11 algériens de plus le 14 novembre ».
Dès lors, après une telle campagne médiatique de violence verbale, comment s’étonner de la folie agressive de leurs supporters envers les joueurs algériens ?
Les coupables existent, ce sont les autorités égyptiennes - et la FIFA se devait de les sanctionner, ou aurait pu, pour le moins, reporter le match jusqu’ à ce que les joueursblessés puissent récupérer leurs forces !
*** Ceci étant dit, je dois préciser que le vrai souci d’ apaisement, ne consiste pas à minimiser les dégâts,en occultant la gravité du choc physique et moral subi par les joueurs algériens, comme l’ a fait hélasle ministre algérien, de la Jeunesse et des Sports ,qui par ses mièvres déclarations, arenforcé les allégations égyptiennes et leurs accusations contre les algériens qui selon les mensonges éhontés des médias égytiens« auraient eux-mêmes démoli le bus en se blessant pour faire croire à une agression » !!??
J' en profite pour signaler la mollesse des responsables algériens du sport, dont ce ministre cité avant, pour n' avoir pas défendu fermement l' honneur de l' équipe algérienne, ne serait-ce qu' en exigeant des excuses de la part des autorités égyptiennes!!
Quoiqu’il en soit, si ces évènements restent sans suite, ce sera du pain béni pour ceux qui veulent surfer surles scénarios pervers de l’incitation à la haine et de la violence dans le sport, au prix de la honte pour leurs peuples !
Avoir le courage de sanctionnerdes fonctionnaires quels que soient leurs rangs, ainsi que desjournalistes dénués de toute éthique professionnelle et morale, responsables de ces dérives violentes dans le sport, serait une œuvre de salut public.
Car le sport est plus qu’un spectacle, il élève l’individu dans ce qu’il a de plus noble.
Et le football entre tous, est source de partage, d’émotion, de rêve pour les enfants, et surtout, le miroir de la grandeur morale et du courage du peuple qu’il représente.
Enfin, aujourd’hui, espérons que les Fennecs d’Algérie et les Pharaons égyptiens, joueront comme des HOMMES dignes de leurs pays respectifs.
En priant pour que les VertsAlgériens se qualifient pour la Coupe
L'EGYPTE DES HOOLIGANS EN PLEINE HYSTERIE, (de perdants déjà?!) PERD LA TETE, EN PRENANT LES CAILLOUX ... POUR UN BALLON ! *** À peine arrivés au Caire, pour y disputer, samedi 14 novembre, un match, face à leurs homologues égyptiens, les joueurs algériens sont attaqués à coups de pierres, sans que la police égyptienne n´intervienne.
Ils venaient de prendre place dans le bus qui devait les transporter de l`aéroport à l´hôtel, quand soudain les vitres du véhicule volèrent en éclats sous l´assaut de projectiles lancés par des hooligans égyptiens, sous le regard impassible de la police locale.
*** Plusieurs joueurs ont été blessés, comme le montre la photo de Khaled Lemmouchia, couvert de sang.
*** On apprend, que des experts de la FIFA, se trouvent à l`hôtel de la délégation algérienne pour constater les dégats.
Et voilà le triste exemple de l`hospitalité égyptienne… qui, de fait, démontre que l´esprit pacifique de cette terre dite “oum edounia” (la mère du monde”) que nous chérissons, n´est plus qu`une légende poussièreuse…
Espérons que le match se déroulera dans le meilleur des esprits sportif et que l´équipe algérienne se qualifiera envers et contre tous, pour la coupe du Monde qui aura lieu en 2010 en Afrique du Sud.
L'équipe nationale algérienne de football a battu son homologue du Rwanda par 3 buts à 1!
Blida en liesse, s' est transformée en un coeur battant la chamade de tout le pays.
D' Algérie, aux quatre coins du monde, où les algériens vivent, hommes et femmes ont suivi avec passion, ce dernier match de l' équipe nationale, avant d' affronter l'Egypte le 14 novembre prochain.
Il lui reste maintenant à gagner au Caire, pour se qualifier au rendez-vous de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, en juin 2010. Le défi est aussi grandiose que la volonté et l'espoir des algériens, quand on sait que depuis 24 ans, le pays était absent de cette rencontre mondiale du foot-ball.
Mais, il faut dire, que l' équipe algérienne aurait mérité son quatrième but si ce n' était l' irresponsabilité involontaire ou intentionnelle de l' arbitre guinéen...
Quant à moi, cédant à l' insistance de mes proches pour suivre d' un bout à l' autre ce match, pour cause de "mes vibrations bénéfiques" selon eux, je respire de soulagement, pour la victoire de l' équipe algérienne... et pour n' avoir pas démérité de "mes dons" supposés de porte-chance! ;-))
Against the tide of critics I would like to simply say: Congratulations Mr President for your Nobel Peace Prize!
And I must say that, this is one of the few times I agree with a decision of the Nobel Committee.
For sure you have not yet accomplished all what you aimed for. Nevertheless, what is important, is that you already put an end to the atmosphere of lies, hatred, rigging and moral decay in which the USA has indulged into during the last 8 years.
Moreover, you have raised hopes that from now on the USA will - fight for Justice & Peace. - try and eliminate social disparities and differences.
My utmost wish is that you never forget the Rights of the Palestinian People. Imposing a just and durable peace in Palestine wil take you down to History as a real man of peace.
Otherwise, you will be just another politician; one American butcher more of the likes of your predecessor at the White House.
ECOUTEZ-LE POUR LE SAVOIR... PAR LA VOIX ET LES PAROLES DE RENÉ NABA, GRAND JOURNALISTE ET POLITOLOGUE FRANÇAIS, ET LA MUSIQUE ZABANIET. http://www.jamendo.com/us/album/972/
Contrairement à l' article de Alaa Al Aswany,(publié par leMonde.Fr) je ne pense pas que l' Egypte ait perdu dans ce tournoi de l' UNESCO! Cependant que je suis d' accord sur le fond du point de vue de l' auteur égyptien, mais pas du tout conforme avec sa conclusion... Car ce n' est pas "le peuple égyptien" qui a été l' artisan de l' échec de Farouk Hosni, ni a contesté le choix de son président quand il a désigné son ministre de la culture pour ce poste...( c' est quand même facile de sortir toujours l' argument éculé " du peuple qui n'a pas "choisi" son président!).
Dans cette déroute diplomatique, ce sont TOUS les gouvernants des pays arabes, africains et musulmans qui sont concernés. Chacun d' eux, pense moins au "prestige" du pays qu' il dirige, qu' à celui de sa personne dans la durée du pouvoir! *** La savane du pouvoir est un monde parsemé de mégalomanes fourbes et trompeurs...
Gerard Mendel, fondateur de la sociopsychanalyse, avait bien défini l' exercice du pouvoir comme étant "un vol et une duperie où l' on se floue soi-même"
Dans le cas de la bataille diplomatique pour le fauteuil de Directeur Général de l' Unesco, (ou n' importe quel office international) - et en particulier le délire du prestige personnel pour briguer le prix Nobel de la Paix, tout est faussé par la rapine des sphères d'influence géo-politique à géométrie variable ... dans lesquelles, contrairement à ce que l' on croit "l' ennemi de mon ennemi" est rarement un ami! Mais seulement le masque d'une hyène ricanante... De même que pour la "fameuse polémique" autour de l'élection au poste de Directeur Général de l 'UNESCO, dans le choix de l' égyptienFarouk Hosni ou de la bulgare, Irina Bokova... pour ma part, je crois que les deux se valent dans l' intérêt de "leurs ennemis et amis de leurs ennemis" respectifs.
Dans le sens où encore une fois, on a vu Israël dans le jeu de sa double face et le haut niveau de son machiavélisme tout azimut, aveuglant comme toujours les crétins at-large!
Car ce qui saute aux yeux, c' est que Irina a eu le soutien des héraults fanatiques du sionisme va-t-en guerre que sont les Wiesel, Bernard H Lévi, Guxman & triste Cie.
Voilà ce qui s' appelle un bien sournois "partage des tâches" cher à Israël, dans lequel, les mêmes sionistes accomplissent des tâches de propagandes ( la paix, la culture, l' humanitaire,etc) et justifient ses actions militaires.
Alors, contrairement à cet excellent article de Alaa-Al Aswany, je pense que ce n' est pas l' Egypte qui a perdu ( elle restera toujours l' enfant chéri de l' Occident)... mais je répète, ce sont, les chefs d' Etats Arabes, du Maghreb jusqu' au Machrek, sans compter ceux, musulmans dans le monde, toujours en panne d' idées et de solidarités, et qui n' en finissent plus de ridiculiser leurs peuples et de tomber dans le piège de ce pervers sionisme, méchant sans doute, mais ô combien malin!!!!!!!!! ***
Point de vue Qui a perdu à l'Unesco ?, par Alaa Al-Aswany LE MONDE | 03.10.09 | 14h27
Depuis dix ans, mes amis et moi avons pris l'habitude de tenir chaque jeudi une sorte de salon littéraire auquel participent des amoureux de la culture de tous âges et de toutes tendances. Cette semaine, une trentaine de personnes y assistaient. "Qu'avez-vous ressenti en apprenant que (le ministre de la culture égyptien) Farouk Hosni avait perdu l'élection au poste de directeur de l'Unesco ?", leur ai-je demandé. Je fus surpris des réponses. Une personne déclara que Farouk Hosni avait été traité de manière injuste alors qu'il méritait le poste en raison de ses talents, et deux personnes affirmèrent regretter qu'une fonction internationale de premier ordre ait ainsi échappé à l'Egypte. Tous les autres participants, en revanche, avouèrent qu'ils avaient accueilli avec plaisir la défaite de Farouk Hosni. Le même jour, en lisant les commentaires laissés par des Egyptiens sur divers sites Internet, je constatai également que la plupart se disaient satisfaits de cette défaite. Cela me parut étrange, car les Egyptiens sont très attachés à leur pays et éprouvent de la fierté chaque fois que l'Egypte remporte un succès sur la scène internationale. Je me souviens encore de l'immense vague de joie qui avait déferlé d'un bout à l'autre du pays à l'annonce officielle de l'attribution du prix Nobel de littérature à Naguib Mahfouz. Lorsque Ahmed Zewail remporta un Nobel de chimie, j'eus l'occasion de l'accompagner dans ses déplacements en Egypte et fus le témoin de l'accueil enthousiaste qu'on lui réservait partout où il allait. Pourquoi les Egyptiens se sentiraient-ils fiers d'Ahmed Zewail et de Naguib Mahfouz, alors que beaucoup d'entre eux ont accueilli avec satisfaction la nouvelle de la défaite de Farouk Hosni à l'élection du directeur de l'Unesco ? Aurait-il été victime d'une conspiration sioniste visant à l'écarter ? Quelque trahison aurait-elle précipité sa défaite au dernier tour ? Je résumerai la réponse dans les points suivants. Le ministre Farouk Hosni n'a jamais été élu par les Egyptiens. Lorsqu'il fut nommé, c'était un parfait inconnu, tant sur le plan artistique - Hosni est peintre - que politique, et il est resté à son poste depuis vingt-deux ans non parce que les Egyptiens apprécient son action, mais parce qu'il bénéficie du soutien du président Moubarak. Du fait que le président Moubarak dirige le pays depuis trente ans sans s'être présenté une seule fois à une véritable élection, les Egyptiens estiment que Farouk Hosni fait partie du régime qui leur est imposé, un régime qui, par sa corruption, son ineptie et son despotisme, est la cause de la misère dans laquelle vivent des millions d'Egyptiens. En ce qui concerne en revanche Ahmed Zewail, Naguib Mahfouz, Magdi Yacoub et d'autres de leurs compatriotes internationalement reconnus, les Egyptiens les aiment parce que ce sont des hommes indépendants qui ont lutté pour réaliser ce qu'ils ont fait, en dehors du régime et, parfois même, en dépit du régime. La candidature de Farouk Hosni au poste de directeur général de l'Unesco s'est accompagnée d'une intense campagne médiatique, comme s'il menait une bataille décisive dont dépendait le sort du pays. Il y a deux raisons à cela : tout d'abord, comme c'est le président Moubarak lui-même qui l'a sélectionné pour être candidat, l'auguste souhait présidentiel a justifié la mobilisation des rédacteurs et des responsables gouvernementaux afin d'appuyer et acclamer Farouk Hosni. La seule tâche de ces gens est de battre le tambour pour tout ce que veut, dit ou même pense le président. La seconde raison est que Farouk Hosni a réussi à rallier de nombreux intellectuels au régime, au sens où il les a directement liés au ministère de la culture par des intérêts sonnants et trébuchants, qui vont des contrats temporaires signés avec de jeunes intellectuels jusqu'aux congés exceptionnels complaisants, aux projets superflus et aux commissions fantômes dont les membres sont comblés d'avantages visant à s'assurer leur loyauté, sans oublier les intellectuels de renom à qui le ministère verse de grosses sommes d'argent au motif qu'il les emploie comme consultants. Farouk Hosni s'est donc constitué sur la scène culturelle égyptienne une véritable milice armée toujours prête à le défendre, qu'il ait raison ou pas. Ces gens ont bien entendu tout fait pour manifester leur enthousiasme à l'annonce de la candidature du ministre, sans s'interroger sur ses réelles capacités à occuper le poste. Farouk Hosni incarne parfaitement l'image du responsable d'un régime despotique. Tout ce qui lui importe est de plaire au président afin de conserver sa place au gouvernement. Il est prêt à y parvenir par tous les moyens et à n'importe quel prix, et il a un talent remarquable pour défendre avec le même enthousiasme une idée et son contraire. Les exemples sont innombrables : il a défendu la liberté d'expression pendant la crise déclenchée par le roman Le Festin des algues de mer, de l'écrivain Heidar Heidar, mais n'a pas hésité ensuite à faire saisir trois livres pourtant imprimés par le ministère de la culture. La personne responsable de leur publication fut limogée. Hosni ordonna ensuite la saisie des exemplaires du Da Vinci Code et interdit que le film tiré du livre soit projeté en Egypte. Lors d'une rencontre avec des députés membres des Frères musulmans, le ministre fit sa célèbre remarque où il promettait de brûler les livres israéliens, avant de se rétracter et d'exprimer ses excuses dans un article publié dans Le Monde. Voulant prouver sa tolérance à l'égard d'Israël, il invita alors le chef israélien Daniel Barenboim à diriger un concert à l'Opéra du Caire, passant ainsi outre à l'interdiction de toute normalisation avec Israël - interdiction dont il s'était targué peu avant de l'appliquer rigoureusement. Personne ne peut donc prétendre connaître les véritables opinions de Farouk Hosni, car il ne fait pas ce qu'il croit être juste, mais ce qui lui permet d'atteindre ses objectifs. Farouk Hosni se fait à présent passer devant l'opinion égyptienne pour la victime d'un complot sioniste occidental visant à empêcher les Arabes et les musulmans de diriger l'Unesco. C'est faux, car un musulman noir sénégalais, Amadou-Mahtar M'Bow, a effectué deux mandats successifs à la tête de cette organisation, qu'il a dirigée durant treize années consécutives, de 1974 à 1987. Il est également faux d'affirmer qu'Israël et les pays occidentaux lui étaient hostiles. Après les excuses que celui-ci a présentées dans Le Monde, le ministère israélien des affaires étrangères a officiellement fait savoir qu'il les acceptait. Le premier ministre israélien, M. Nétanyahou, a plus tard déclaré au président Moubarak qu'Israël ne s'opposerait pas à la candidature de Farouk Hosni, et la France a annoncé officiellement qu'elle voterait pour lui à chaque tour de scrutin. Quant à l'hostilité américaine à sa candidature, elle était honnête et franche, l'administration américaine ayant dit dès le départ au gouvernement égyptien qu'elle était prête à soutenir tout candidat égyptien autre que Farouk Hosni. Dans ces circonstances, où est donc le complot ? Les journalistes proches de M. Hosni estiment que les arrangements conclus en marge de la réunion de l'Unesco en faveur de la candidate bulgare sont une forme sournoise de complot, mais ils oublient que leur candidat a lui-même procédé à de tels arrangements avec ceux qui ont voté pour lui, et que ces tractations sont dans la nature de toute élection libre, où qu'elle ait lieu. La candidate bulgare, Irina Bokova, a obtenu le poste de directrice de l'Unesco pour la simple raison qu'elle était mieux qualifiée. Elle est plus jeune que lui, bénéficie également d'un haut niveau d'éducation, puisqu'elle est diplômée de l'université du Maryland et de Harvard, et possède une expérience des postes internationaux que n'a pas Farouk Hosni. Mais surtout, elle a des opinions arrêtées sur tout, dont elle ne dévie pas et sur lesquelles elle ne se rétracte pas. Elle est une championne de la démocratie et de la liberté, et non la ministre d'un régime despotique qui truque les élections et réprime ses opposants. Au final, ce sont Farouk Hosni et le régime égyptien qui ont perdu cette élection, tandis que le peuple égyptien n'a rien perdu puisqu'il n'a jamais choisi Farouk Hosni ni élu le président Moubarak, qui l'a soutenu après l'avoir désigné comme candidat. Farouk Hosni était le candidat du régime, pas le candidat de l'Egypte, et il existe des centaines de personnes qualifiées qui auraient pu mieux que lui prétendre à diriger l'Unesco, mais le président Moubarak ne les a pas désignées car il voulait donner ce poste à Farouk Hosni et à nul autre, et parce que la volonté du président passe avant toute autre considération. Des millions de dollars - l'argent de pauvres Egyptiens - ont été gaspillés à faire campagne pour Farouk Hosni dans une bataille perdue d'avance. Mais nous avons également constaté qu'il n'y a qu'en Egypte, et pas à l'étranger, où l'on doive se plier à la volonté du président, car dans des institutions comme l'Unesco, ce sont les mieux qualifiés qui obtiennent les postes. La seule solution, c'est la démocratie.
De nos jours, tout Juif converti à l`Islam, semble devenir ( pour les musulmans) une espèce de délit d`espionnage, de trahison congénitale, et pour les médias occidentaux, la "preuve" d´un dérangement mental (Ahmadinejad le cinglé du nucléaire juste pour tuer du juif, et Kadhafifou: puisqu`il serait lui aussi, non seulement d`origine juive, mais drogué à la sorcellerie satanique kabbalistique!!)! Et dans le moins dangereux des cas, on jettera l' anathème de la "haine de soi" (chère à la littérature sioniste, pour discréditer tout juif conscient, qui dénonce les méfaits d`Israël!)... Comment démystifier ce tabou, digne du sionisme le plus survolté, et de l`islamophobie la plus hystérique! L´Occident nourri à la propagande israélienne, qui considère, tout ce qui se convertit à l`Islam, comme un terroriste potentiel. Et les arabes à soupçonner partout, des espions infiltrés par la conversion, afin de les mener vers leur perte!! Ceci est la question comme dirait l`autre, que sans prétention exhaustive, je vais tenter de traiter le plus objectivement possible. ***
***C'est en brandissant sa carte d' identité le jour de sa victoire aux élections de mars 2008, que ses racines d' origine sont révélées au monde: Sabourjian- un nom juif qui signifie " le tisserand".
Le document examiné à la loupe d' un photographe, montre l' inscription du nom de ses parents, en indiquant qu'ils se seraient convertis à l' Islam après la naissance de leur fils, lui donnant le nom musulman deAhmadinejad. Cette histoire intime et personnelle, dérange qui? Certainement pas les musulmans! Si cette nouvelle est authentique... ( car il faut se méfier de l' instrumentalisation de la religion dans la propagande sioniste!) - hé bien cela serait tout à l' honneur de Ahmadinejad et de ses parents, les honorables Sabourjian!
Barack Obama est bien un musulman converti au christianisme, cela ne l' a pas empêché de devenir le président du pays le puissant au monde... en dépit des lapideurs racistes!! De fait, dans le cas de cette conversion à l' Islam, comme de toutes les autres, je dirai: qu' un homme ( ou femme) converti, en vaut deux... ou trois!!On devient un vrai chrétien, ou un
On devient un " authentique" juif par le chemin de l' Islam, ou par n' importe quelle voie préconisée par les Chrétiens, et les Juifs de bien... Car, le Prophète ordonna à ses partisans de respecter les croyants en l' Ancien et au Nouveau Testament; et de considérer Abraham, Moïse, Jésus comme de Prophètes d' un seul Dieu. En cela, l' Islam démontre toute la grandeur de sa générosité absente en d' autres, tels les fondamentalismes radicaux de quelque religion que ce soit!
Dans la "foulée médiaque" dénonçant un Ahmadinejad comme ex-juif (comme si c´était une maladie honteuse!!), je vous invite à découvrir certains, parmi de nombreux autres, célèbres Juifs convertis à l`Islam. En voici quelques uns... en commençant par un des compagnons du Prophète. ***
Abdallah ibn Salam,connu aussi sous le nom de Al-Husayn ibn Salam ou Saint Abdullah ibn Salam (عبدالله بن سلام). Il était un compagnon du Prophète - saws . Mais auparavant, il était rabbin avant de se convertir à l`Islam. Il est l`auteur d`un vaste corpus de tradition judaïque, ayant pour titreIsraíliyat, dont plusieurs sont rapportés dans les commentaires du Coran, de al-Tabari (d.923).
Abdallah ibn Salam, participa à la conquête de la Syrie et de la Palestine, avant sa mort à Médine. Il fut un Juif Levite rabbin à Yathrib, entouré d`honneur et de respect par toute la population médinoise même par ceux qui n´étaient pas juifs. En étudiant la Thora, il fut particulièrement bouleversé par certains versets de la Thora qui traitaient de l`avènement de prophètes, tels Jésus et Muhammed, qui devaient compléter le message des précédents prophètes. C´est ainsi, que son attention s´éveilla, et naquit son intérêt quand il entendit la rumeur rapporter l`apparition d`un prophète à la Mecque, qu`il décrit dans ces mots:“Lorsque j`ai entendu parler de ce Messager de Dieu, j`ai commencé à faire des enquêtes sur lui, sur son nom, sa généalogie, et ses caractéristiques physiques et morales. J`ai alors comparé ces informations avec ce qui est contenu dans nos livres. A partir de cette recherche, j`ai commencé à être convaincu sur l`authenticité de sa prophétie, et j`ai affirmé la vérité de sa mission. »
***Yaqub ibn Killis ( يعقوب ابن كليس), ( né 930) à Baghdad dans une famille juive. A la suite du déménagement de ses parents en Syrie, il arriva en Egypte en 943, et s`engagea au service du Régent Kafur, dont il devint le grand argentier (ministre des Finances). Il se convertit à l`Islam en 967, puis tombe en disgrâce et est emprisonné. Il parvint à racheter sa liberté, après quoi, il partit vers ce qu`on appelait el Ifriqya, où il est recruté par le Calife Fatimide Al Mou´iz. Mettant à profit le règne des Fatimides, il retourne en Egypte. C'est là que la chance, lui sourit, car il est appointé comme Vizir par Al Aziz. Une charge qu`il conservera jusqu`à sa mort en 991. Patron de la culture et des sciences dans le pays, une de ses plus importantes réalisations, sera l`établissement de l`Université del Azhar du Caire, en 988.
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Hibat Allah Abu'l-Barakat al-Baghdaadi(c. 1080 – 1165), fut un philosophe, physicien, psychologue juif arabe de Bagdad. Son nom hébreu était Nathanel. Après sa conversion du judaïsme à l`Islam, il fut connu comme Abu-el Barakat. Sa pensée influença l`école classique de la philosophie islamique. Auteur d`une critique de la philosophie et la physique Aristotélicienne, son oeuvre Kitab al Mut´tabar, développe des concepts très proches de la théorie moderne en physique.
" La clé qui ouvre l'accès au perfectionnement de l'âme, c'est l'axiome des vies successives", (Ostad Elahi)... Pour Moisha Krivitsky, c´est par l`expérience de plusieurs vies qu`il découvrit la "voie de la Vérité". Car, il se convertit à L`Islam et se retrouva en Prison! C´est par une faculté de Loi, une synagogue et une prison, qu`il découvrit la "voie de la Vérité". Il se convertit à l Islam et se retrouva en cellule! Aujourd´hui, toutes les "vies" de cet ex-rabbin, se résument en une seule, sa vie de Moussa le musulman dans une petite Mosquée en Al-Burikent (Daguestan, Fédération de Russie), une région de la montagne de Makhatshkala.
Voici, comment, il raconte sa traversée des ténèbres, pour atteindre "la lumière" selon ses termes:" Islam is everything there is, both what we imagine and what we don’t imagine." Ou, la synthèse entre la raison et la foi... expliquée dans cet extrait de son témoignage.
" C´était tout à fait une situation paradoxale: il y avait une mosquée près de ma Synagogue. Parfois, ils venaient à moi, juste pour causer. Parfois, j`y moi-même, pour voir comment les services étaient effectués. J´étais très interessé. Ainsi, avec les musulmans, nous avons vécu comme de bons voisins. Et une fois, pendant le Ramadan, une femme musulmane est venue chez moi, pour me demander de commenter la traduction en russe du Coran par Krachkovsky... C' est alors que j`avais trouvé des réponses à beaucoup de questions... pas tous naturellement. Mais j`avais commencé à comprendre des choses... Avant que je sois entré en contact avec l´Islam, il y avait des questions auquelles je n'avais jamais essayé de trouver des réponses... Par la suite il y eut le rôle important du livre écrit par Ahmed Deedat, un disciple sud-africain, comparant le Coran et la Bible. Celle-ci, nous indique que le Seigneur envoie des miracles "aux yeux" des personnes. J`ai posé des questions à ce sujet, aux Oulémas, qui m´ont simplement donné des ouvrages en me disant ceci: "voici une collection de hadiths vrais qui décrivent les miracles liés au Prophète( Allah le bénisse!)"... Et j`ai compris que "j´étais musulman" car l`Islam est simple - une route commune, ou un océan indivisible énorme. Ce qui m´a introduit en prison... est la volonté d´Allah, concernant la vie derrière les barreaux, c´était une école pour moi. Quand ils (les russes) sont venus m´enlever la nuit( au Daguestan)... Je ne pouvais pas penser qu`ils emploieraient de telles méthodes dures. Allah estime ce que chaque homme fait... les gens devront rendre des comptes pour leurs actions. Mais les trois mois que j`ai passées en prison, m´ont probablement aidé à rendre ma foi plus forte. J`ai vu comment les gens se sont comportés dans des circonstances extrêmes, des musulmans et des non-musulmans, et comment je me suis comporté... Il serait bon, naturellement, si les personnes au pouvoir prêtaient leur attention à ce problème. Tenter de supprimer l`Islam avec de telles méthodes, est vain..."
***Adel RifaataliasEddy Lévy( photo Adel Rifaat avec son ami Hussein)Frère du philosophe Benny Lévy, longtemps, Adel Rifaat a gardé le silence sur son "secret de famille". Plus tard, il raconta " qu`il n´avait pas de raison particulière pour raconter son histoire"... La mort de son frère Benny Lévy, en octobre 2003, l`a décidé à évoquer ce que savaient quelques proches et initiés.
Né en 1938, Eddy, devenu Adel, se convertit à l`Islam à 18 ans pour les beaux yeux d`une jeune musulmane rencontrée sur les bancs du lycée du Caire. Il se caractérise par un esprit libre, ouvert, tolérant, et passionément engagé pour le dialogue entre Juifs et Arabes, entre Israéliens et Palestiniens. Par la suite, il rompra avec sa famille, qui a choisi de s´exiler après les évènement de Suez. À l´université, il retrouve son"jumeau" Bahget Elnadi, étudiant en médecine, avec lequel, il formera un tandem de lutte en faveur de la liberté. C´est ensemble, qu`il seront jetés en prison par le régime de Nasser, et après leur libération, ils s`exileront en France. Depuis, le duo ne cessera de poursuivre le combat des idées. Bahgat Elnadi prendra le pseudonyme de " Mahmoud Hussein". Ils écriront plusieurs livres, dont « Al Sîra » (Grasset, 2007). Dans ces ouvrages, ils mettent à la portée du grand public, sous une forme condensée, les témoignages des contemporains du prophète sur ses faits et gestes. Le corpus de textes d’origine, écrit il y a plus d’un millénaire, est en effet peu abordable pour le lecteur contemporain.
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Muhammed Asad, alias Léopold Weiss) (1900–1992).
Asad, juif convertit à l' Islam, descend d'une longue lignée de rabbins, sauf son père qui était avocat.
Le jeune Leopold Weiss, reçut une solide éducation religieuse. Il connaissait bien l`hébreu, avait des notions d`araméen et avait étudié le Talmud, la Mishna et la Gemara. Et il a creusé les complexités de l`exégèse biblique, le Targum hébreu (compilation de traduction de la Bible en Hébreu à la langue araméenne) Il amorce une carrière de journaliste, travaillant au principal quotidien de langue allemande de l`époque, le Frankfurter Zeitung. En 1922, se produit un grand tournant dans sa vie. Invité par un oncle vivant en Palestine, il arrive à Jérusalem et y découvre les Arabes. Fasciné par la culture, l`humanité, la "pureté" de ce monde islamique, il se convertit à l`Islam en 1926. Puis, il commence à faire de multiples voyages dans les pays musulmans.
Muhammed Asad,est alors, le témoin privilégié des mouvements de libération au vingtième siècle. Puis, il devient proche du roi Abel Aziz Ibn Saoud, et ami du roi Fayçal d´Arabie saoudite. Et le voici en Inde, où il travaille avec Mohammed Iqbal, pour imaginer un projet d´Etat musulman indépendant en Inde, qui sera le Pakistan. Asad devient le premier ambassadeur du Pakistan à l`ONU. À la fin de sa vie, il vivra en Espagne avec sa quatrième épouse Paola Hamida Asad, jusqu`à sa mort. Il a écrit plusieurs livres. Le principal étant "Le Chemin de la Mecque", (l`un des plus beaux livres sur l`Islam) - qui raconte ses voyages en Orient, et sa conversion à l`Islam, ainsi que son avis sur le mouvement sioniste naissant. Actuellement, un de ses enfants, Talal Asad (issu de son premier mariage avec Munira (morte en 1978) - une saoudienne) est un célèbre anthropologue, professeur à la City University Of New York. Il vient de produire, aux USA, un film documentaire sur la vie de son père.
***Et, à présent, je dois évoquer un seul chrétien, parcequ' une partie de sa descendance va former, du côté maternel, la dynastie du roi Farouk en Egypte. Soliman Pasha.
Süleyman Paşa ou Soliman Al Fransawi Pasha, de son vrai nom, Joseph Anthelme Sève, né à Lyon en juillet 1788, mort au Caire le 12 mars 1860. C'était un ancien officier de la Grande Armée de Napoléo Bonaparte. Il se convertit à l'Islam et il est recruté par l'armée égyptienne pour la réformer sur le modèle européen. Il devient généralissime de l'armée égyptienne en 1833. Il fait un retour en France en 1845, quand sera fait grand officier dans l'ordre de la Légion d'honneur par le roi Louis Philippe. Il se marie avec Maria Myriam Hanem qui lui donne trois enfants, Nazli (grand-mère de la reine Nazli mère du roi Farouk), Asma et Mahadi. Il y a une statue de lui au musée militaire du Caire, et un buste à la préfecture de Lyon.
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Et nous en arrivons à une espèce d' ironie de l' Histoire, où des gènes de guerriers albanais, mêlés à ceux d' un français baroudeur et d' une belle juive se rencontrent autour d' une dynastie arabe, telle l'Union des pays méditerranéens à la sauce Sarkozienne!! Car, une des filles de Soliman Pasha le "français"devint la grand-mère du roi Farouk, et le fils de celui-ci, Fouad II, exilé en France, a épousé une française d' origine juive polonaise!
Je me souviens de l' hilarité qui m' avait secouée quand j' ai appris la nouvelle de ces noces "royales", par la propre cousine de la mariée, une amie avocate à Paris. C'était en 1982, l' amie en question, me confie sous le sceau du secret,(durant presque 30 ans j'ai accomplie ma promesse... à présent c'est un secret de Polichinelle!)) que sa cousine germaine, a épousé le futur roi d' Egypte... et que "personne" dans la "jetset" parisienne, ne savait qu' elle est juive... Pendant qu' elle me montrait les photos du mariage qui eut lieu au palais princier de Monaco en 1976, je la rassurai en lui disant que du côté des musulmans, c' est pas mal vu pour un mâle de convoler avec une chrétienne ou une juive. Puis l' écoutant s' extasier sur la "noblesse" royale la plus "authentique du monde arabe"... je lui explique, que ce prince d' Egypte, ne descend pas du Prophète ( comme la famille Hachémite de Jordanie, "l' unique" à mon sens dans les monarchies musulmanes...), mais d' une dynastie de militaires turcs d'origine albanaise, et du côté maternel, d' un officier de l' armée napoléonienne. De fait il n'est pas même Arabe... Mais heureusement, cela n' entama pas sa fierté de faire "partie" d' une royauté orientale!
Ainsi, Fouad II roi d´Egypteet du Soudan épousa Dominique France Loeb-Picart, qui porte "officiellement" le titre de reine Fadila .... De ce mariage terminé en 1996, d' une manière un peu sordide que je ne veux pas raconter, par égard pour leurs enfants, sont nés deux garçons et une fille, âgés entre 42, 37 et 34 ans.