dimanche, mars 18, 2007

LE CIEL DANS TOUS SES ÉTATS, DES U.S.A , FRANCE, JUSQU`EN CHINE!


1) - Première nouvelle annoncée par le New-York Times.
Le 13 avril 2036, le ciel tombera sur la terre, détruisant la civilisation sur terre! Cette prévision funeste nous est annoncée par Russel.L Schweickart, l’ancien astronaute de Apollo, et aujourd´hui président de la “B612 Foundation ». Celle-ci a pour mission de surveiller les orbites astéroïdes, afin de parer à leurs chutes éventuelles sur la terre.

Comme le Congrès rechigne à renforcer le budget de ce projet de vigilance de l`espace,
préférant consacrer la cagnotte du trésor américain à ses oeuvres au noir en Irak et ailleurs, l`ancien astronaute est passé aux aveux dans une récente interview au New York Times.
L`alerte a été reprise par son collègue espagnol, Pedro Duke, ancien astronaute.
Celui-ci, au cours d`une conférence de presse à Madrid, a mis en garde contre
le risque de chute de “Apophis” la roche galactique. L`espagnol aujourd´hui “retraité” de l´espace, veut créer le même projet que celui des américains, mais à un niveau européen,
pour en somme lutter contre « la chute des pierres de l ´espace sur la terre ».
Quelle manie " globale" de chercher sans cesse à nous faire peur ?
Et cette obsession parano à chercher des chocs partout !
Après le choc des civilisations et des cultures, nous voici
en face de celui des planètes, avec en prime la fin du monde !

Ah ! Innocen
ts rêveurs astronautes ! Ne vous suffit-il pas de constater que
toute la technique mortifère de la armada
israélienne, depuis trois décades n´a
pas réussi à parer les jets de pierres des
enfants palestiniens ? Et vous, aimables
« Don Quichotte » de l`espace, prétendez
résoudre le problème, en moins de 20 ans !
De toute manière, gentils terriens,
vous voilà tous avertis. Après la lutte contre le terrorisme mondial,
un nouveau front de guerre est ouvert, contre la terreur de l`espace.

Quel futur terrifiant est ainsi promis aux générations montantes ?
Tant d`argent consacré à nourrir nos peurs, qu´il ne restera plus
aux terriens que des ronces à bouffer, et la dalle des sans-abri, pour lit.

2) -En France, il semble que le ciel soit tombé sur la tête de certains
« écrivains-vedettes » qui viennent de découvrir soudain qu’ils
ÉCRIVENT EN FRANÇAIS ! Traduisez :
"on ne veut plus être relégués dans la vitrine exotique francophone »
Et je cite quelques bribes de l´article du Monde:
« Soyons clairs : l'émergence d'une littérature monde en langue française
consciemment affirmée, ouverte sur le monde, transnationale, signe
l'acte de décès de la francophonie. Personne ne parle le francophone,
ni n'écrit en francophone. La francophonie est de la lumière d'étoile morte. Comment le monde pourrait-il se sentir concerné par la langue
d'un pays virtuel ? Or c'est le monde qui s'est invité aux banquets des prix d'automne.
A quoi nous comprenons que les temps sont prêts pour cette révolution… Le monde revient. Et c'est la meilleure des nouvelles. N'aura-t-il pas été longtemps le grand absent de la
littérature française ? Le monde, le sujet, le sens, l'histoire, le "référent" : pendant des décennies, ils auront été mis "entre parenthèses" par les maîtres-penseurs, inventeurs d'une
littérature sans autre objet qu'elle-même, faisant, comme
il se disait alors, "sa propre critique dans le mouvement même de son énonciation"... Alleluia!

Mais encore, on s´étonne que des écrivains aient « pu survivre dans pareille atmosphère intellectuelle » – Qui ? -Sûrement pas ces magrébins français transformés en gourous
des débats télévisés, c´est à dire dans la ligne droite de ce que qui « plaît » aux
oreilles des maîtres des medias de France… Je le dis en constatant
qu` il leur aura fallu près de 87 ans - partant du premier roman écrit en français
par un algérien, en 1920 (« Ahmed Ben Mustapha, Goumier »
de Ahmed Bencherif (1879-1921) - pour se rendre compte de la ségrégation
littéraire qui existe en France, particulièrement depuis l`émergeance
de l`islamisme radical dans le monde. Car n´oublions pas qu`il y eut d´illustres écrivains francophones tels Leopold Sedar Senghor, Aimé Césaire, Khallil Jebran,
Andrée Chedid, Kateb Yassin, Mohammed Dib. Abdelkébir Kebir,
George Chehadé, etc reconnus à l`égal de leurs pairs français.

Avant, la francophonie n´était ni une "tare" dont on avait honte,
ni un "fourre-tout" de littérature folklorique. Les "juges( éditeurs, medias)
littéraires" français prenaient en considération, la qualité de la langue,
l`esthétique, le style, et bien sûr le contenu d`un roman, d`un essai,
ou un témoignage. Mais tout a changé avec les défis politiques actuels,
(entendez, terrorismes, Islam, voile, immigration surtout des musulmans.)
La globalisation mondiale aidant, la littérature francophone est devenue
un vaste mur de lamentations au travers duquel, les écrivains maghrébins,
ou africains sont sommés de prendre parti... Aussi, dès qu´un roman narre
n`importe quelle contrée – arabe, berbère ou africaine,
est-il classé dans la culture ethnique dite
« francophone"… Alors que celle-ci (la francophonie) n´a pas le même
traitement quand il s`agit de romans belges, quebécois ou suisse.
Et si par hasard, il y a « consécration » alors soyez certains,
qu` elle concernera le roman maghrébin, turc, ou libanais francophone
qui dénonce le "mieux" les "maux" de l`Islam, peu importe la
qualité de l`´ecriture. Sinon, le livre, est soit, refusé par les
éditeurs français, soit châtrée de ses passages jugés trop
cléments pour ta culture d`origine. Ou bien, si tu es par chance édité –
ton livre sera caché derrière les rayons des ouvrages des autres,
et "tintin" pour ta présence dans les débats télévisés où
de toute manière on te laissera parler en prenant soin de couvrir ta voix...
Alors qu`un un écrivain francophone, je répète, de Montréal,
de Louisiane, de Suisse ou de Belgique est considéré autrement…
De fait, la francophonie, est un choix d`amour que l`on fait pour une
langue sans pour cela renier sa langue maternelle - elle est ouverture
vers l`autre, un pont entre les cultures. Le francophone a cette supériorité
sur le "français de souche" (qui n`a qu´un "seul" imaginaire, sans cesse
puisé dans la même langue) - celle de brasser d´autres rêves, faits de pensées,
et de création multiforme. En un mot, la francophonie est telle une
"crème de jouvence" sur les traits figés par l´âge et le sédentarisme
ethnocentrique du français.
Aujourd´hui, en effet, la francophonie n´est plus ce qu' elle était.
Clochardisée à l`image du paysage politique français où un Sarkosy promet
un "ministère de l´immigration" et le nettoyage au karcher comme sarcophage
francophone, est selon moi, inquiétant..
Cela étant, disons le clairement, aujour´hui, en France,
pour être édité, une ou un écrivain doit avant tout,
bénéficier d´un réseau « spécial » de relations parmi les
maîtres -censeurs» de l`´édition et des medias---
ça c`est la VERITÉ de l`édition française, qui dit
le contraire est un menteur !
De fait, née de l'exil - dans une langue, dans une histoire conjoncturelle -,
la littérature maghrébine de langue française est toujours demeurée,
une littérature de l'exil et en exil. Ses écrivains restent
"d' ailleurs", sans reconnaissance de "résidence ".
Les institutions de nos pays ne nous intègrent pas à part entière
dans les circuits de diffusion - et, les institutions françaises
nous diffusent avec leur label d'exotisme.

Pourtant, les romans sont interdépendants –
avec leur culture bigarrée, complexe, ouverte à toutes
les influences et langues, qui est la patrie réelle que nous habitons.
Philosophes et écrivains,( surnommés "pieds noirs" par les français
de souche) - parmi les plus visibles médiatiquement parlant,
et donc, ceux qui "commandent" aujourd´hui à la pensée politique
et intellectuelle française - étaient des maghrébins du temps colonial.
Semblables à Henri Troyat, romancier et biographe
français d'origine russe, de son vrai nom Lef Tarassov,
était un immigré et a toujours écrit en français,
fortement inspiré de son pays d'origine.
Ceci pour dire que la littérature française n´a pas été faite
seulement par les français, ni l`anglosaxonne, ni l`arabe, ni l`allemande.
Kafka le tchèque écrivait en allemand. Et que dire de Nabokov
qui écrivait en russe, en anglais et s’exprimait dans
plusieurs langues dont le français.
Quant aux écrivains maghrébins( arabo-berbères)
et africains, entre leur pays qui ne veut pas encore
les reconnaître, et leur ego malmené par la patrie
de leur langue littéraire, ils demeurent divisés.
Et en même temps, enfermés, pour ne pas dire
"manipulés" par le paternalisme littéraire et démagogique
de ceux-là mêmes qui fabriquent de toutes pièces
"le bon écrivain francophone" de l`Hexagone.

Et maintenant, serons-t-ils reconnus en tant que
partie intégrante de la littérature française, comme
semble le laisser entendre, cet appel à une Litterature - monde en français?
S'il est difficile de répondre à cette question, au moins peut-on souhaiter,
qu´ils soient assimilés à une plus vaste littérature de la Méditerranée et de l'Orient,
où le Maghreb accepterait son Nord sans que l'Europe désavoue son Sud.
À l'heure où les échanges interplanétaires doivent prendre toutes leurs dimensions,
nous représentons une partie modeste mais tenace de la fertilité
de rencontre des cultures et des langues.

La vérité est que les indépendances, dont on pensait qu'elles
mettraient un terme à l'expression littéraire en langue française,
la voient au contraire non seulement perdurer et s'enrichir
en Algérie, mais aussi se déployer au Maroc et en Tunisie.
Pourtant, je ne crois pas qu´il faille "changer" la francophonie", mais plûtot l`esprit
de ceux qui la gèrent, c´est à dire les bureaucrates, les éditeurs, les médias...
et aussi les écrivains!
Finalement, je ne peux pas m`empêcher de penser que cet
« Appel à la "mort" de la "francophonie", pour la
"naissance d'une littérature monde en français" :
obéit plutôt à des intérêts politiques, qu´à la raison purement « littéraire »
Quant à la crédibilité, sans généraliser - chacun sait que certains
"Prix littéraires", octroyés aujourd´hui, aux francophones,
sont à l`image de ceux qui gouvernent la
"liberté d`expression" en France.
Médailles et Nobel littéraire,
ou autres, obéissent plus au " politiquement correct"
qu´à une qualité intrinsèque de l`oeuvre ou de la personne...

3)- À l`image d ´Elie Wiesel, écrivain franco-américain- israélien

« Nobel de la Paix, 1984 » - Prix, avec le bénéfice duquel il a fait sa prospérité économique et pharisienne « d`homme de paix ». Aujourd´hui, le roi est nu dans un spot publicitaire diffusé à travers 5 salles de cinémas parisiens ((L’Arlequin, Le Majestic Passy, l’Escurial, le Reflet Médicis, le Majestic Bastille) – appelant à la guerre contre l`Iran. Effrayant!

« Soyons fermes! » Clame la voix de « l´homme de paix » dans la bande sonore. Et, le pauvre public venu profiter du spectacle de son film favori, pour passer un moment tranquille est ainsi persécuté par la propagande belliqueuse de Wiesel.

La peur, nouvelle arme pour fomenter une nouvelle guerre dans le style exterminateur de l`Irak, n´a plus ni limites, ni frontières, pour t´ instiller dans le corps et l`âme, le venin des fantasmes d`Argamedon. Il faut savoir, que ce spot présenté par le soi-disant Nobel de la paix, est financé à travers une Association américaine « Foundation For the Defense of democraties » - crée par Ariel Sharon aux lendemains du 11.Septembre-
Le paradoxe de cette lamentable histoire, est que depuis la “Libération, la législation française empêche tout endoctrinement de la jeunesse – or, ce spot est diffusé à des spectateurs « kidnappés » dans leur chaise – et juste avant la projection de films pour jeunes… Par ailleurs on sait que la loi interdit la propagande étrangère de guerre…

Bizarre… qui a dit bizarre? Ne dirait-on pas que la pauvre France semble bien muselée par son nouvel « establishment” politico intellectuel des temps présent, contre lequel nul n´ose piper mot ?? Pitoyable.

4) - Mais la terre à sa manière, se rebelle.

La voici, sens dessus dessous sous la furie du ciel!
Le monde se retrouve dans un compte à rebours vers la catastrophe écologique. Pour une fois, les experts sont unanimes pour alerter a une crise sans précèdent. Une des conséquences terrifiantes, sera que le pouvoir militaire des Etats-Unis, ne supportera pas l´effondrement économique et il est possible que l`Empire commencera alors, une fuite en avant, vers de plus en plus de guerres afin s`assurer des sources d´énergie. L`analyse se justifie dans l`exemple des tsunamis prouvant que déjà sans « Apophis » et autres menaces de l`espace, le ciel est dans tous ses états… et la terre frappée de coups de soleil brûlants. Grandes inondations, nouveaux virus, augmentation du niveau de la mer, et encore plus grave, la couche de glace du Groenland est entrain de se liquéfier.

5) Heureusement, cette semaine termine par la joie de la moitié du ciel.

Celle du peuple chinois ! Pour dire, la bonne nouvelle annoncée par le gouvernement chinois, pour la promotion d´une loi reconnaissant la propriété privée. Ceci démontre qu´il ne sert à rien de courir, pour arriver à temps. « Ceux qui avancent précipitamment, reculeront encore plus rapidement » dit un sage chinois (Mencius Meng-Tseu). Il est donc, inutile de raser un pays, ou de fomenter des guerres civiles pour atteindre la « sacro-sainte » démocratie… (Comme on tente de le faire dans le monde arabe) !)

Ici, l`ouverture se fait lentement mais sûrement – sinon regardez la Russie post Soviétique où la brutale « perestroïka » de l`´économie de marché, ressemble a une jungle matérialiste …
Alors bonne chance au peuple patient et travailleur de Chine !

Pour ma part, mon regard critique sur le monde, ne prétend pas posséder la « vérité », mais au moins j`ai la capacité de composer des puzzles à partir de mes lectures puisées à de multiples sources, et en diverses langues. Ceci, parce que, contrairement à la sentence E. Wiesel, ordonnant aux communs des mortels à « questionner toujours celui qui est sûr de ses paroles. », en toute humilité, je ne cherche pas les réponses de ceux qui sont «sûrs et satisfaits de leur personne » (surtout quand ils sont la voix de leurs maîtres seigneurs de la guerre ») - je cherche seulement à comprendre les questions de notre temps. Salut.